Témoignage – Semer les graines de l’avenir en Haïti
Les agriculteurs dans le Sud-Ouest d'Haïti cultivent un avenir pour le pays en continuant à travailler leurs terres malgré les difficultés causées par le tremblement de terre du 14 août.
Les agriculteurs dans le Sud-Ouest d'Haïti cultivent un avenir pour le pays en continuant à travailler leurs terres malgré les difficultés causées par le tremblement de terre du 14 août.
Les enfants des familles touchées par le séisme massif qui a dévasté une grande partie du sud-ouest d'Haïti en août dernier reçoivent gratuitement des repas chauds à l'école dans le cadre d'une initiative du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies visant à soutenir le rétablissement des communautés les plus vulnérables du pays.
Sur l’emplacement de ce qui était auparavant l’Hôpital de Référence Communautaire de L’Asile, dans le sud-est de l’île, Désir Murielle se repose avec son nouveau-né dans une tente, à quelques pas des débris de métal tordu et fissuré qui étaient autrefois la maternité de l’hôpital. « Il est né ce matin, et il s’appelle Yves », explique Mme Murielle.
Haïti est confronté à un certain nombre de « courses contre la montre » pour faire face à des crises qui, si elles ne sont pas traitées, pourraient avoir de graves conséquences négatives pour l'avenir à long terme du pays, selon le plus haut responsable de l'aide humanitaire et du développement des Nations Unies dans le pays.
Les Haïtiens qui ont été touchés par un tremblement de terre dévastateur qui a frappé le sud-ouest du pays en août ont démontré une « résilience réconfortante », selon un responsable de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui soutient les efforts de relèvement.
Des experts des droits de l'homme de l'ONU ont condamné, lundi, l'expulsion collective systématique, récente et en cours, des migrants et réfugiés haïtiens par les États-Unis, et ont averti que ces expulsions collectives violent le droit international.
Haïti traverse actuellement « l'une des périodes les plus difficiles de son histoire récente », a déclaré lundi la cheffe du bureau des Nations Unies dans le pays devant le Conseil de sécurité.
Les hommes, femmes et enfants haïtiens vulnérables qui sont déplacés sur le continent américain ne devraient pas être expulsés des pays où ils ont trouvé refuge, ont déclaré jeudi plusieurs agences des Nations Unies. Leur avertissement intervient alors que des milliers d'Haïtiens ont été expulsés d'un camp de fortune situé à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Lors de son intervention devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef du gouvernement d’Haïti, Ariel Henry, a souhaité qu’une solution durable soit apportée au « problème migratoire », invitant la communauté internationale à améliorer de manière urgente « les conditions d'existence dans les pays pourvoyeurs de réfugiés politiques ou économiques ».
Alors qu'Haïti continue de souffrir de la « triple tragédie » des catastrophes naturelles, de la violence des gangs et de la pandémie de Covid-19, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) s'est déclaré jeudi préoccupé par le fait que les deux tiers des migrants haïtiens expulsés de la frontière des États-Unis ces derniers jours sont des femmes et des enfants – y compris des nouveau-nés ayant des « besoins spécifiques et immédiats ».