Le Conseil de sécurité a condamné hier dans les termes les plus énergiques l'attentat-suicide contre un bus militaire qui a fait de nombreux morts à Kaboul le 29 septembre.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon et la Mission des Nations Unies au Soudan (UNMIS) ont fermement condamné une attaque commise par un groupe armé qui a fait plus de dix morts parmi les soldats de Mission de l'Union africaine au Darfour, une attaque non provoquée qualifiée de « barbare ».
Les chefs d'Etat et de gouvernement qui ont pris la parole au débat général mercredi et jeudi derniers ont soutenu une action internationale pour régler les conflits au Darfour, en Somalie et en RDC, ainsi que les crises politiques au Kosovo, au Moyen-Orient et au Myanmar, autant que certaines rébellions internes les concernant.
« A partir d'aujourd'hui, la question des changements climatiques ne sera plus principalement une préoccupation environnementale. Elle est devenue une question stratégique – une question politique centrale pour tous les gouvernements de la planète », a déclaré aujourd'hui Ban Ki-moon dans une tribune à l'International Herald Tribune.
Au cours de la première partie de sa sixième session, qui se termine aujourd'hui, le Conseil des droits de l'homme a adopté de nombreuses résolutions et a décidé de se réunir mardi prochain au sujet du Myanmar.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a annoncé qu'il avait entamé hier la distribution d'une aide humanitaire à quelque 24.000 personnes déplacées par les violences dans la ville somalienne de Afgooye, à 30 kilomètres de Mogadiscio.
Malgré une légère amélioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, le Programme alimentaire mondial (PAM) reste préoccupé par le sort de nombreuses personnes déplacées en République démocratique du Congo.
Le Conseil de sécurité a décidé à l'unanimité, ce matin, de reconduire jusqu'au 15 octobre 2008 le mandat du Groupe d'experts chargé de surveiller les sanctions sur les armes, les déplacements et les avoirs financiers imposées aux individus et entités non gouvernementales opérant dans la région du Darfour.
A la veille des élections présidentielles dans son pays, le président sortant Emile Lahoud a exhorté la communauté internationale à respecter la souveraineté des Etats, comme il est affirmé dans la Charte des Nations Unies, et à « arrêter toute intervention étrangère dans les affaires internes du Liban ».