Escale : le magazine

Le PAM, le Programme alimentaire mondial, opère depuis près de six décennies dans les zones en proie aux calamités naturelles ou aux conflits armés pour porter une aide d’urgence aux populations sans ressources.

Le Prix nobel de la paix 2020 a été décerné au Programme alimentaire mondial pour sa lutte contre la faim, pour la paix et contre l’utilisation de la faim comme arme de guerre et de conflit.  Une distinction qui montre que la paix et l’éradication de la faim sont indissociables. 

Cette semaine nous revenons sur la commémoration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies et posons la question : Est-ce que notre monde actuel est celui que nos fondateurs avaient envisagé il y a 75 ans ?

Cette édition d’Escale est consacrée à la vaccination des enfants au Burkina Faso dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Onze vaccins sont administrés aux enfants dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, y compris les vaccins contre la polio, la rougeole, la fièvre jaune, et la tuberculose. Mais au début de cette année, la pandémie de Covid-19 qui a frappé d’abord la Chine puis s’est propagée à travers le monde est venu bouleverser ce programme crucial pour la santé des enfants. 

Alors que le monde se lance à la recherche de traitements et de vaccins contre la COVID19, l'intérêt pour la médecine traditionnelle en tant que traitement potentiel contre le nouveau coronavirus est croissant en Afrique. 

Hors la recherche sur les traitements traditionnels et orthodoxes en tant que thérapie potentielle de la COVID-19 doit être fondée sur la science, pour en assurer la sécurité, l'efficacité et la qualité.

Crises sanitaire, environnementale, climatique et sociale. La jeunesse d’aujourd’hui se trouve confrontée à une vision de l’avenir plus sombre que jamais. Les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale ne les rassurent pas plus autant.

La crise du Covid-19 a révélé bien des faiblesses de nos société. En particulier, elle a fait ressortir des accès de violence, sous une forme exacerbée ou d’une manière plus diffuse ; de graves incidents ont ainsi tristement illustré la persistance d’un racisme partout présent, notamment à l’encontre des populations d’ascendance africaine ;

Un Webinaire de l’UNESCO s’est penché sur le lien entre l’histoire et la situation présente pour expliquer mais aussi combattre le racisme et les ségrégations dont peuvent encore souffrir les populations d’origine africaine.

Dans notre podcast, nous allons en République démocratique du Congo pour voir comment des artistes se mobilisent dans la lutte contre le Covid-19 mais aussi comment la Radio des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC), Radio Okapi offre ses ondes à des programmes éducatifs destinés aux enfants du pays dont les écoles ont été fermées en raison de la pandémie.

Interviews :

Dans notre podcast cette semaine, Romuald Sciora revient sur la longue et riche vie de Javier Pérez de Cuéllar, cinquième Secrétaire général des Nations Unies disparu le 4 mars dernier, à l’âge de 100 ans. Javier Pérez de Cuéllar a dirigé le secrétariat de l’Organisation de 1982 à 1991. Né à Lima, au Pérou, le 19 janvier 1920, Javier Perez de Cuellar a dirigé l'ONU après avoir servi pendant 42 ans la diplomatie de son pays.

Il y a encore quelques semaines, on avait envie de croire que tout était normal. Aujourd’hui 180 pays et territoires sont touchés et le nombre de contaminations a dépassé le cap des 1,2 million.

En France, on compte plus de 109.000 cas de Covid-19 avec plus de 10.000 morts.

Le Service d’aide médicale urgente, connu sous le nom de SAMU, organise le traitement des urgences et est la pierre angulaire de la gestion de la crise sanitaire dans le pays. Grâce à son centre d’appels, il déploie des équipes mobiles d’urgence et de réanimation, les SMUR.

Pierre Fabian témoigne des quatre années passées, à Paris, aux côtés de l'ancien Secrétaire général de l'ONU.  Le fonctionnaire onusien était alors responsable de la communication de la Commission pour la culture et le développement présidée par le diplomate péruvien jusqu'en 1997. 

Il rend hommage aux qualités humaines et professionnelles de l'ancien chef de l'ONU décédé le 4 mars 2020 à l'âge de 100 ans.