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Le camp de réfugiés de Jénine borde la municipalité de Jénine et est le camp le plus au nord de la Cisjordanie.

Conflit israélo-palestinien : il est essentiel de réduire les tensions et de prévenir toute nouvelle escalade (ONU)

© UNRWA/Dominiek Benoot
Le camp de réfugiés de Jénine borde la municipalité de Jénine et est le camp le plus au nord de la Cisjordanie.

Conflit israélo-palestinien : il est essentiel de réduire les tensions et de prévenir toute nouvelle escalade (ONU)

Paix et sécurité

Le Secrétaire général s’est profondément troublé jeudi par la poursuite de la violence et des pertes en vies humaines dans le Territoire palestinien occupé.

Dans une déclaration de son porte-parole, António Guterres a condamné « tous les actes de violence contre les civils, y compris les actes de terreur ». 

« Cela inclut la fusillade d'hier [mercredi] par deux Palestiniens armés qui a tué quatre Israéliens en Cisjordanie occupée et en a blessé d'autres, ainsi que les actes de vandalisme qui ont suivi et l'incendie de terres et de propriétés, y compris une école, par des colons israéliens dans des villages palestiniens autour de Naplouse et de Ramallah », a dit le Bureau de son porte-parole. 

Le chef de l’ONU est profondément préoccupé par « les événements survenus à Jénine le 19 juin, lorsqu'une opération des forces de sécurité israéliennes (FSI) et les échanges de tirs qui ont suivi ont entraîné la mort de sept Palestiniens, dont deux enfants, tous deux élèves dans des écoles de l'UNRWA », souligne le communiqué.

« Il est essentiel de réduire les tensions et de prévenir toute nouvelle escalade », affirme-t-il selon la déclaration.

« Israël, en tant que puissance occupante, doit veiller à ce que la population civile soit protégée contre tous les actes de violence et à ce que les auteurs de ces actes soient tenus de rendre des comptes », a ajouté le Secrétaire général. 

M. Guterres soutient qu’Israël, en tant que puissance occupante, « doit veiller à ce que la population civile soit protégée contre tous les actes de violence et à ce que les auteurs de ces actes soient tenus de rendre des comptes » et « respecter les obligations qui lui incombent en vertu du droit humanitaire international, notamment l'usage proportionnel de la force et la prise de toutes les précautions possibles pour épargner les civils dans la conduite des opérations militaires ». 

« Seuls le retour à un processus politique significatif et la fin de l'occupation mettront un terme à ce cycle dévastateur de violence et de pertes insensées de vies humaines », a rappelé le chef de l’ONU.