Vingt femmes à la une de l’actualité de l’ONU en 2019
Alors que 2019 s’achève, ONU Info vous propose de redécouvrir 20 femmes qui ont été à la une de l’actualité des Nations Unies cette année.
Qu’elles soient officier de police ou militante, médecin ou footballeuse, actrice, défenseure des droits humains ou étudiante, ces vingt femmes se sont illustrées par leur action, leur talent, leur engagement. Leur courage et leur détermination sont à suivre de près en 2020 et au-delà.
1/ Julienne Lusenge, de la République démocratique du Congo
Militante engagée dans la lutte contre les viols en République démocratique du Congo (RDC), Julienne Lusenge a commencé sa carrière comme journaliste. Cette activiste est engagée depuis trois décennies dans une bataille pour faire cesser les violences sexuelles en RDC. Présente à Genève en février, aux côtés du Secrétaire général de l’ONU et du Président du Comité international de la Croix-Rouge lors d’une séance du Conseil des droits de l’homme, Julienne Lusenge a appelé les Etats à agir pour qu’ils aident les femmes victimes des violences sexuelles dans les conflits à se reconstruire et aider leurs sœurs. « Ce sont elles les premières actrices humanitaires », a-t-elle dit.
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2/ Poonam Khadka, du Népal
En janvier 2019, Poonam Khadka a bouclé une mission de 18 mois au sein de la Mission des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD), au Soudan. Cette médecin-cheffe était déployée a plus de 6.300 kilomètres de son pays, le Népal, dans un hôpital de la MINUAD à El-Fasher dans le nord du Darfour. Chargée de soigner les patients, Poonam Khadka a également servi de point focal pour les questions de genre au sein du contingent de Casques bleus népalais déployé au Darfour. Avant la MINUAD, Poonam Khadka avait déjà servi dans une autre mission onusienne en Afrique – la MONUSCO en en République démocratique du Congo (RDC). « J’étais motivée par le besoin de servir l'humanité et d’aider les personnes vulnérables, en particulier celles qui vivent dans des zones de conflit ou qui sont affectées par des catastrophes naturelles », a-t-elle dit.
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3/ Marcia Andrade Braga, du Brésil
Officier de la marine brésilienne, Marcia Andrade Braga a été sélectionnée en mars 2019 pour recevoir le Prix du défenseur de l'égalité des sexes de l'ONU. Cette capitaine de corvette a été récompensée pour son travail au sein de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA). En RCA, Marcia Andrade Braga a contribué à la constitution d'un réseau de conseillers et de points focaux sur les questions de genre au sein des unités militaires de la MINUSCA et a encouragé le recours à des équipes mixtes d'hommes et de femmes pour effectuer des patrouilles communautaires à travers ce pays d’Afrique centrale déchiré par un conflit. « Les missions des Nations Unies ont besoin de davantage de femmes soldats de la paix pour que les femmes locales puissent parler plus librement des problèmes qui affectent leur vie », explique-t-elle.
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4/ Sara Siebert, des Etats-Unis
En Haïti, Sara Siebert a mobilisé les communautés pour mettre fin aux violences faites aux filles et aux femmes. Depuis plus de 20 ans, cette Américaine originaire de l’Etat de l’Iowa a consacré sa vie à lutter contre les violences faites aux femmes aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. « J’avais 14 ans lorsqu’un certain nombre d’amies ont commencé à venir me parler des violences sexuelles dont elles étaient victimes », explique-t-elle. Des témoignages qui l’ont poussée à faire du bénévolat au centre d’aide aux victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales de sa ville natale, puis à travailler sur ces problèmes en Californie, puis au Salvador, au Libéria, au Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, en Jordanie, au Soudan du Sud, en Ouganda et aujourd’hui en Haïti. « En Haïti, les femmes et les filles sont victimes des mêmes formes de violences que l’on constate ailleurs dans le monde », explique Sara Siebert. « Lorsque les gens se retrouvent dans des situations de désespoir, notamment de pauvreté économique, les femmes et les filles sont celles qui souffrent le plus ». Une expérience qu’elle a partagée lors d’une réunion de la Commission sur la condition de la femme en mars 2019.
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5/ Lisa Zimouche, de la France et de l’Algérie
En avril 2019, la footballeuse freestyle Lisa Zimouche est venue au siège de l’ONU pour montrer ses talents sportifs et artistiques. L’occasion pour cette jeune femme de 19 ans de souligner lors du Forum de la jeunesse organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) que le football est un sport dans lequel les filles et les femmes ont toute leur place. « Les filles peuvent tout faire. Elles peuvent jouer au football, au tennis, au basketball. Elles ne sont pas supposées être tout le temps à la cuisine », explique la jeune femme. « Nous pouvons jouer au football. Et nous pouvons jouer contre les hommes. Il n’y a pas de frontières ». Les talents footballistiques de Lisa Zimouche ont fait d’elle une star des réseaux sociaux. Pour cette française dont les racines familiales sont en Algérie, le football unit les gens et peut contribuer à améliorer le monde. « Quand je mets un ballon dans la rue, la couleur, la race ne comptent pas. Les femmes, les hommes, tout le monde est attiré par le ballon. Cela fait plaisir et cela peut rendre le monde meilleur », dit-elle.
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6/ Wala Matari, du Cameroun
A 29 ans, Wala Matari a survécu aux atrocités du groupe terroriste Boko Haram. Cette Camerounaise a vu son frère et ses sept fils - ses neveux - égorgés devant elle. En captivité sous Boko Haram, Wala Matari a été violée à plusieurs reprises sur une période de deux ans, est tombée enceinte à plusieurs reprises et a fait une fausse couche après avoir été battue sans merci. Libérée du joug de Boko Haram, Wala Matari tente de reconstruire sa vie avec une aide du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) notamment des cours d'alphabétisation et une formation en élevage. Elle a également participé à un programme « argent contre travail » qui lui a permis de financer une petite entreprise, en plein essor, qui brasse actuellement du bilibili, une bière locale à base de graines de sorgho rouge. « Je fabrique de la bière de mil pour pouvoir nourrir et habiller mes enfants. Avant, mes enfants et moi vivions dans une pauvreté extrême. Avec ma bière de mil, je me bats pour ma famille », a-t-elle déclaré.
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7/ Yalitza Aparicio, du Mexique
A 26 ans, Yalitza Aparicio a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour les peuples autochtones. L’actrice star du film Roma est devenue la première femme autochtone mexicaine à avoir été nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice. Engagée contre le racisme, pour le droit des femmes et pour les peuples autochtones, Yalitza Aparicio a participé en 2019 à plusieurs campagnes pour la défense des peuples autochtones et la lutte contre les discriminations.
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8/ Seynabou Diouf, du Sénégal
Seynabou Diouf a été désignée Policière de l’ONU de l’année 2019. Cette Sénégalaise sert actuellement au sein de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) où elle lutte contre les exploitations et abus sexuels. Première femme à avoir intégré le corps des gardiens de la paix au Sénégal, Seynabou Diouf est sortie major de sa promotion et a atteint aujourd’hui le grade de Commandant au sein de la Police nationale sénégalaise. La policière a mis son expérience au profit de plusieurs missions de paix notamment au Soudan (Darfour) et au Mali.
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9/ Greta Thunberg, de la Suède
Lycéenne suédoise, Greta Thunberg a commencé seule une grève de l’école pour le climat. La lycéenne a engendré un mouvement mondial de mobilisation des jeunes en faveur d’une action plus robuste des Etats en faveur du climat. Devant les Etats membres de l’ONU réunis au Sommet Action Climat en septembre 2019, Greta Thunberg les a fustigés pour leur irresponsabilité envers l’avenir des jeunes et des générations futures. La jeune femme a été nommée personnalité de l’année 2019 par le magazine américain Time.
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10/ Nadia Murad, de l’Iraq
Issue de la minorité yézidi en Iraq, Nadia Murad a été victime de violences sexuelles perpétrées par l’Etat islamique. Après avoir réussi à fuir, elle a rejoint un camp de réfugiés d’où elle a pu rejoindre l’Allemagne ou elle vit actuellement. En 2018, elle a reçu le Prix Nobel de la paix. Aujourd’hui Ambassadrice de bonne volonté de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Nadia Murad a rappelé en avril aux membres du Conseil de sécurité que des milliers de femmes yézidies avaient été réduites en esclavage et que personne n’était intervenu pour stopper ce crime. Des femmes yézidies victimes d'actes de violence sexuelle de la part de membres de Daech ont « brisé la barrière du silence » et « raconté leur histoire au monde », dans l'espoir que justice soit rendue, a-t-elle rappelé. « Mais, jusqu'à présent, pas une seule personne n'a été jugée pour des crimes d’esclavage sexuel contre les Yézidis ». « Cinq ans après le génocide contre mon peuple, alors que le monde ne faisait rien, aucune mesure claire n'a été prise pour sauver les survivants yézidis », a-t-elle déclaré. En mai, le Secrétaire général de l’ONU a nommé Nadia Murad avec 16 autres personnalités comme Champions des Objectifs de développement durable (ODD) afin de promouvoir les principes de la paix, de la prospérité, des peuples, de la planète et des partenariats.
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11/ Agnès Callamard, de la France
Agnès Callamard a consacré l’essentiel de sa carrière à la défense des droits humains. Cette Française, qui dirige le programme sur la liberté mondiale d’expression à l’Université Columbia à New York, est également Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. Une fonction qui l’a notamment conduit à enquêter sur les circonstances du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Pour cette petite-fille de résistant, devenir défenseure des droits humains n’a pas fait l’objet d’un déclic mais d’une « évolution logique, personnelle et familiale » et avoir été nommée Rapporteure spéciale « est un honneur ». « Je me suis dit que peut-être je pourrais apporter une contribution autre que celle que j’ai pu faire jusqu’à présent, dans le cadre de la société civile et de mes engagements autres », raconte-t-elle. Ayant été prise à partie, par différents Etats membres, Agnès Callamard n’estime pas être courageuse. « Je travaille depuis une vingtaine d’années avec des gens qui ont été torturés pour leurs prise de conscience, avec des gens qui ont été tués parce qu’ils voulaient aller voter, donc pour moi je ne me sens pas courageuse vraiment », dit-elle. « Je suis confrontée à des crimes, à des violations, à des douleurs, à des choses infâmes, je ne vois pas comment je peux y répondre sans les nommer et nommer ceux qui sont associés à ces actes-là ».
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12/ Nadia Nadim, du Danemark et de l’Afghanistan
Attaquante au sein de l'équipe française féminine du Paris Saint-Germain (PSG), Nadia Nadim a été nommée en juillet 2019 Championne de l'UNESCO pour l’éducation des filles et des femmes par la cheffe de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Audrey Azoulay. La footballeuse de 31 ans a été nommée en reconnaissance de son rôle dans la promotion du sport et de l'égalité entre les sexes, de sa contribution à l'action éducative de l'UNESCO en faveur des jeunes et de son plaidoyer pour l'éducation des filles et des femmes. Nadia Nadim est née à Hérat, en Afghanistan. Sa famille s'est réfugiée au Danemark où elle a commencé une carrière dans le football qui l’a successivement mené dans les championnats danois, américain, anglais et français. Elle poursuit actuellement des études de médecine à l’Université d'Aarhus (Danemark) tout en menant en parallèle sa carrière de footballeuse.
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13/ Karima Bennoune, de l’Algérie et des Etats-Unis
Karima Bennoune est Rapporteure spéciale des Nations Unies dans le domaine des droits culturels depuis 2015. Dans son dernier rapport, présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies, elle s’est concentrée sur l’importance des espaces publics pour l’exercice des droits culturels. Karima Bennoune a grandi en Algérie et aux Etats-Unis. Elle est professeure de droit et chercheuse pour le programme Martin Luther King, Jr. Hall à la faculté de droit de l’Université de Californie à Davis, où elle enseigne les droits humains et le droit international. Pour cette experte, « c’est dans les espaces publics que la vie culturelle se forme »
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14/ Irène Gaga, du Bénin
La Béninoise Irène Gaga est Commissaire principale de police et travaille depuis plus de sept ans pour les Nations Unies. Elle occupe actuellement le poste de Conseillère principale des questions de police au sein du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, basé à Libreville, au Gabon. Par le passé, elle a travaillé au sein de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, l’ONUCI, et la Mission des Nations Unies au Mali, la MINUSMA, comme commandante régionale de la Police de l’ONU à Mopti, dans le centre du pays.
Pour Irène Gaga, il ne fait aucun doute. « Une femme en uniforme, c'est possible ! ». « Tout travail qu’un homme peut faire, une femme peut aussi le faire si on lui donne les mêmes conditions », souligne-t-elle.
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15/ Béatrice Epaye, de la République centrafricaine
Béatrice Epaye est Présidente du Forum des femmes parlementaires de Centrafrique et de l’organisation non gouvernementale Voix du cœur. Elle défend les droits des victimes de violence sexuelle en République Centrafricaine (RCA). Pour Béatrice Epaye, il est important de « rompre le silence sur la violence sexuelle en temps de conflit ».
A écouter : Podcast : Béatrice Epaye, « rompre le silence sur la violence sexuelle en temps de conflit » en Centrafrique
16/ Nujeen Mustafa, de la Syrie
En avril 2019, Nujeen Mustafa est intervenue devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour plaider en faveur de la protection des personnes vivant avec un handicap dans des situations de conflit. Cette réfugiée syrienne atteinte de paralysie cérébrale depuis sa naissance a fui la guerre en Syrie à l’âge de 16 ans sur son fauteuil roulant. Elle a pu trouver refuge en Allemagne où vivait un de ses frères. Nujeen Mustafa a rappelé aux membres du Conseil leur responsabilité de protéger les civils, y compris les personnes handicapées afin que la phrase si souvent prononcée dans l’enceinte de l’organe onusien – « ne laissez personne de côté » - ne reste pas lettre morte. « Je suis peut-être la première personne à parler devant ce Conseil et j’espère ne pas être la dernière », a dit la jeune femme, qui a émis le vœu que les filles handicapées vivent dans un monde qui les protège, les respecte et les aide.
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17/ Mama Koite Doumbia, du Mali
Mama Koite Doumbia se bat depuis plus de 25 ans pour l’amélioration des droits des femmes et des filles au Mali. Un combat qu’elle poursuit à l’étranger en Afrique et ailleurs. Présidente de la Plateforme des femmes leaders au Mali, elle défend entre autres la participation pleine, égale et significative des femmes au processus de paix et à la vie politique de ce pays d’Afrique de l’Ouest touché par l’instabilité. Mama Koite Doumbia a assisté au débat du Conseil de sécurité de l'ONU sur les femmes, la paix et la sécurité 20 ans après l’adoption de la première résolution sur cette question. Pour cette militante, les violations que les femmes subissent sont encore trop présentes au Mali.
A écouter : Les violations que les femmes subissent au Mali sont encore trop présentes
18/ Nadia Khelifi, de la Tunisie
Nadia Khelifi est Commissaire de police dans son pays la Tunisie. Elle est actuellement déployée au sein de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA). Pour cette policière tunisienne, la présence de femmes au sein des missions de maintien de la paix est indispensable pour leur réussite. Une réussite qui passe par une attention plus particulière accordée aux approches prenant en compte la question du genre.
A écouter : Nadia Khelifi : la contribution accrue des femmes aux opérations de paix
19/ Aissata Camara, de la Guinée et des Etats-Unis
Aissata Camara est née en Guinée, un pays d’Afrique de l’Ouest.
Victimes de mutilations génitales féminines dans sa jeune enfance en Guinée, Aissata s’est engagée dans la défense des filles et des femmes en créant une ONG avec une de ses amies rencontrées sur les bancs de l’école à New York ou elle est arrivée jeune immigrante.
Aissata Camara est Commissaire adjointe aux affaires internationales de la ville de New York où elle réside.
A voir : Mutilations génitales fémines : briser le silence
20/ Marie-Claire Graf, de la Suisse
Originaire de Bâle, Marie-Claire Graf est une jeune étudiante et activiste pour le climat. La jeune femme de 23 ans a lancé dans son pays, la Suisse, la Semaine du développement durable qui est devenue le plus grand mouvement d’action d’étudiants en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) au sein de la Confédération helvétique. Marie-Claire Graf a participé en septembre au Sommet des jeunes pour le climat à New York. Depuis 2017, Marie-Claire Graf insiste sur l’importance de l’éducation pour l’action des jeunes face au changement climatique. La jeune femme est également l’une des initiatrices de la « grève de l’école pour le climat ».
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