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A Genève, l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen rencontre la délégation du gouvernement avant les consultations de paix

Martin Griffiths, Envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, informe la presse sur les consultations de paix de Genève, au Palais des Nations. (archive - 5 septembre 2018.)
ONU Genève/Violaine Martin
Martin Griffiths, Envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, informe la presse sur les consultations de paix de Genève, au Palais des Nations. (archive - 5 septembre 2018.)

A Genève, l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen rencontre la délégation du gouvernement avant les consultations de paix

Paix et sécurité

L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Martin Griffiths, a rencontré jeudi à Genève la délégation du gouvernement du Yémen, dirigée par le Ministre des affaires étrangères, Khaled al Yamani, avant les consultations de paix organisées sous l’égide de l’ONU.

Les combats au Yémen se sont intensifiés en mars 2015, quand une coalition dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue militairement à la demande du Président du Yémen contre les forces de l’opposition houthie. Depuis lors, des milliers de civils sont morts et environ huit millions de personnes sont au bord de la famine, selon les agences humanitaires des Nations Unies.

« Les discussions ont porté sur les attentes concernant ces consultations et sur les sujets liés au processus de paix, en particulier les mesures de confiance », a précisé M. Griffiths dans une déclaration à la presse après cette rencontre.

L'Envoyé spécial a remercié le gouvernement yéménite « pour son engagement positif dans ses efforts pour relancer le processus de paix ». Il a reconnu les efforts déployés par le gouvernement du Yémen et par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite pour faciliter la tenue de ces consultations.

Il a réitéré « la nécessité de trouver une solution politique inclusive au conflit au Yémen ». « Les Yéménites qui vivent dans des conditions humanitaires, économiques et sécuritaires déplorables espèrent un règlement rapide du conflit », a-t-il ajouté.

Il s’est dit conscient des difficultés liées à la réunion des parties en conflit à Genève, sachant qu’elles ne se sont pas rencontrées depuis deux ans. Il a dit qu’il souhaitait la présence de la délégation houthie pour accélérer le processus politique et qu’il continuait ses efforts pour surmonter les obstacles afin de permettre aux consultations d'aller de l'avant.

Selon la presse, la délégation houthie était toujours à Sana’a jeudi. Elle a posé une liste de conditions pour venir à Genève participer aux consultations de paix.