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Le Secrétaire général participera au Sommet du Mouvement des non-alignés à Téhéran

Le Secrétaire général Ban Ki-moon.
ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire général Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général participera au Sommet du Mouvement des non-alignés à Téhéran

Le Secrétaire général de l'ONU participera, du 29 au 31 août à Téhéran, au 16ème Sommet du Mouvement des pays non alignés (NAM), a annoncé mercredi son porte-parole.

Ban Ki-mon, indique la déclaration, se réjouit de la perspective de participer à ce Sommet qu'il considère comme une occasion de travailler avec les chefs d'État et de gouvernement présents à cette occasion, ainsi qu'avec le pays hôte, sur un certain nombre de questions figurant au cœur des préoccupations de la communauté internationale, comme le suivi de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), le désarmement, la prévention des conflits et le soutien aux pays en transition.

Placé sous la Présidence de la République islamique d'Iran, ce Sommet devrait réunir les dirigeants des 120 pays qui sont membres du NAM, ainsi que de nombreux pays observateurs. Ces derniers jours, selon les médias, des appels auraient été adressés par Israël et les États-Unis au Secrétaire général pour qu'il boycotte la réunion.

« M. Ban prend également au sérieux sa responsabilité, et celle des Nations Unies, de continuer à s'engager sur le plan diplomatique auprès de tous les États Membres afin de répondre de manière pacifique aux questions vitales de la paix et de la sécurité », précise son porte-parole.

« En ce qui concerne la République islamique d'Iran, le Secrétaire général saisira cette occasion pour transmettre les préoccupations profondes et les attentes de la communauté internationale sur les questions qui exigent une coopération et des progrès urgents tant pour la stabilité régionale que pour le bien-être du peuple iranien. Le programme nucléaire iranien, le terrorisme, les droits de l'homme et la crise en Syrie sont au nombre de ces questions ».

Vendredi dernier, Ban Ki-moon s'était déclaré « consterné » par les remarques attribuées aux dirigeants iraniens, qui auraient menacé l'existence d'Israël, condamnant ces déclarations « choquantes et incendiaires ».