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Trois nouveaux bateaux chargés de céréales ont quitté l’Ukraine

Trois nouveaux bateaux de céréales ont quitté l’Ukraine, dans le cadre de l’accord international sur les exportations.
© UNOCHA
Trois nouveaux bateaux de céréales ont quitté l’Ukraine, dans le cadre de l’accord international sur les exportations.

Trois nouveaux bateaux chargés de céréales ont quitté l’Ukraine

Aide humanitaire

Trois nouveaux chargements salvateurs de céréales ont quitté l’Ukraine en convoi vendredi matin, entamant une série de rotations régulières pour ravitailler les marchés agricoles. 

Selon l’ONU et la Türkiye, ces navires font route vers l’Irlande, l’Angleterre et la Türkiye avec à leur bord 58.000 tonnes de maïs au total.

« Trois autres navires ont reçu le feu vert pour quitter les ports ukrainiens de la mer Noire vendredi, transportant un peu plus de 58.000 tonnes de maïs », a annoncé hier jeudi dans la soirée, le Centre conjoint de coordination (CCC). Ce qui permettra, selon les Nations Unies, d’espérer le succès d’une initiative internationale visant à faire baisser les prix des denrées alimentaires essentielles et à atténuer la crise mondiale.

Le Centre conjoint a autorisé ce départ d’Ukraine, de deux navires de Tchornomorsk et un à Odessa, via le corridor maritime humanitaire dans le cadre de l’initiative Black Sea Grain. Le Navistar, battant pavillon panaméen, a ainsi quitté Odessa pour Ringaskiddy, en Irlande, avec 33.000 tonnes de maïs.

Le tout premier changement de céréales, lundi dernier 

La première expédition de plus de 26 000 tonnes de denrées alimentaires ukrainiennes dans le cadre d'un accord d'exportation vers la mer Noire a été autorisée en début de semaine.
© UNOCHA/Levent Kulu
La première expédition de plus de 26 000 tonnes de denrées alimentaires ukrainiennes dans le cadre d'un accord d'exportation vers la mer Noire a été autorisée en début de semaine.

Le Rojen, sous pavillon maltais, fait route pour Teesport, en Angleterre, depuis le port de Tchornomorsk, avec 13.000 tonnes de maïs. Le cargo turc Polarnet, qui patientait également à quai à Tchornomorsk, fait route pour Karasu, port turc sur la mer Noire, avec 12.000 tonnes de maïs.

Le Centre a également autorisé le déplacement, en attendant l’inspection, du Fulmar S, en route pour Tchornomorsk. Le Fulmar S est actuellement à l’ancre dans la zone d’inspection près du nord-ouest d’Istanbul.

Ces trois navires progressent sous l’œil du CCC, établi à Istanbul aux termes de l’accord international signé à Istanbul le 22 juillet permettant les exportations de céréales ukrainiennes bloquées par la guerre depuis le 24 février.

Ce lundi, le cargo Razoni avait quitté le port d’Odessa avec un premier chargement de céréales depuis l’Ukraine. Après une inspection effectuée par des experts turcs, russes et ukrainiens au large d’Istanbul mercredi, il a repris sa route à destination du Liban.

ONU Info
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L’ONU et le défi d’une opération « avec de multiples bateaux »

Le Centre conjoint a expliqué qu’il tentait désormais « une opération avec de multiples bateaux » empruntant un couloir sécurisé pour traverser la mer Noire et éviter les mines potentielles posées par Kyïv pour protéger ses côtes. « Le couloir a été révisé pour permettre un passage plus efficace des navires de céréales tout en maintenant la sécurité », a précisé l’ONU.

Plus largement, le CCC reconnaît également la nécessité pour les navires commerciaux bloqués dans les ports ukrainiens depuis février de partir vers leurs destinations prédéfinies. Selon la cellule de coordination de l’ONU, leur mouvement libérera un espace précieux sur les quais pour permettre à davantage de navires entrants d’entrer et de transporter des denrées alimentaires vers les marchés mondiaux, conformément à l’initiative.

« Le Centre conjoint surveillera de près le passage en toute sécurité des navires dans le corridor maritime humanitaire », a conclu l’ONU, rappelant que tout le travail de coordination permettait de « garantir le passage en toute sécurité des navires commerciaux ».