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Le Conseil de sécurité proroge le mandat du Bureau des Nations Unies en Guinée-Bissau

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée-Bissau, Miguel Trovoada, devant le Conseil de sécurité en février 2016. Photo ONU/Eskinder Debebe
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée-Bissau, Miguel Trovoada, devant le Conseil de sécurité en février 2016. Photo ONU/Eskinder Debebe

Le Conseil de sécurité proroge le mandat du Bureau des Nations Unies en Guinée-Bissau

Le Conseil de sécurité a adopté vendredi une résolution dans laquelle il proroge le mandat du Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois, soit jusqu'au 28 février 2017.

Dans cette résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil a ainsi suivi les recommandations du Secrétaire général qui avait relevé, le 12 février dernier, dans un rapport sur le pays, qu'il reste beaucoup à faire, « notamment pour aider à trouver une solution durable à la crise politique actuelle ».

Les membres du Conseil ont encouragé les dirigeants de la Guinée-Bissau, notamment le Président, le Premier Ministre, le Président du Parlement et les responsables des partis politiques, à donner suite à l'engagement qu'ils ont pris d'instaurer la stabilité politique en Guinée-Bissau.

Ils ont demandé aux autorités bissau-guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l'armée, les partis politiques et la société civile, d'unir leurs efforts en vue de consolider les progrès accomplis jusqu'ici et de s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico-militaires, à l'inefficacité des institutions publiques et la faiblesse de l'état de droit, à l'impunité et aux violations des droits de l'homme, à la pauvreté et au manque d'accès aux services de base.

Par ailleurs, le Conseil de sécurité a exigé de nouveau des forces de sécurité et de défense qu'elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil. La consolidation de la paix et la stabilisation en Guinée-Bissau passent nécessairement par le dialogue, a-t-il souligné, en demandant aux autorités nationales de faire en sorte que la révision de la Constitution soit rapidement menée à bien.

En outre, le Conseil a encouragé la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Communauté des pays de langue portugaise à prendre les mesures nécessaires pour organiser une réunion du Groupe de contact international pour la Guinée-Bissau, en consultation avec l'Organisation des Nations Unies, l'Union européenne et toutes les parties prenantes.