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L'UNESCO inscrit 47 nouveaux éléments sur le Registre de la Mémoire du monde

Le siège de l'UNESCO, à Paris, en France. Photo : UNESCO / Michel Ravassard
Le siège de l'UNESCO, à Paris, en France. Photo : UNESCO / Michel Ravassard

L'UNESCO inscrit 47 nouveaux éléments sur le Registre de la Mémoire du monde

Après une réunion de trois jours qui s'est tenue à Abou Dhabi (Emirats arabes unis) du 4 au 6 octobre, le Comité consultatif international du Programme Mémoire du monde de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a décidé d'inscrire 47 nouveaux éléments sur le Registre de la Mémoire du Monde, a annoncé vendredi l'agence onusienne.

Sous la présidence du Dr. Abdullah El Reyes, Directeur général des archives nationales des Emirats arabes unis, le Comité, composé de 14 éminents experts, a examiné et évalué lors de sa 12e réunion les propositions d'inscription au patrimoine documentaire émanant de 40 pays ainsi que de l'Association for the Recorded Sound Collections.

Parmi les nouveaux éléments inscrits, figure la Mappa mundi d'Albi, l'une des plus anciennes cartes du monde connu conservées à ce jour, non symbolique ni abstraite, et les archives de Louis Pasteur en France ; le papyrus de Derveni, le plus vieux 'livre' d'Europe en Grèce ; les documents du massacre de Nanjing en Chine ; le Codex d'Alep en Israël ; et une collection de vieilles cartes postales de l'Afrique de l'ouest française au Sénégal.

La réunion du Comité consultatif international intervient au terme d'un processus de deux ans pour l'examen des nominations pour la période 2014-2015 qui, dans sa première phase, a examiné 88 candidatures présentées par 61 pays.

Le Registre de la Mémoire du monde comprend désormais un total de 348 documents et ensembles de documents de tous les continents, sur différents supports, allant de la pierre au celluloïd, des parchemins aux enregistrements sonores.

« J'ai la ferme et intime conviction que le Programme Mémoire du Monde est guidé dans ses travaux par la volonté de préserver le patrimoine et la mémoire documentaire pour les générations actuelles et à venir, dans un esprit de coopération internationale et de compréhension mutuelle, en vue de construire la paix dans l'esprit des femmes et des hommes », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova.