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L'Iraq réclame un soutien pour réparer les infrastructures dans les zones reprises aux terroristes

Le Premier ministre d'Iraq, Haider Al-Abadi, devant l'Assemblée générale. Photo ONU/Amanda Voisard
Le Premier ministre d'Iraq, Haider Al-Abadi, devant l'Assemblée générale. Photo ONU/Amanda Voisard

L'Iraq réclame un soutien pour réparer les infrastructures dans les zones reprises aux terroristes

Le Premier ministre d'Iraq, Dr. Haider Al-Abadi, a souligné mercredi l'impact négatif des groupes terroristes sur le développement du pays et a demandé à la communauté internationale d'aider l'Iraq à réparer les infrastructures dans les zones reconquises.

« Le mal qu'incarnent les groupes terroristes, notamment Al-Qaïda et Daech, et les gens de l'ancien régime du parti Baath qui les ont suivis, entrave le développement et répand la mort et la destruction », a dit Dr. Al-Abadi dans un discours lors du débat général de l'Assemblée générale à New York.

« Aujourd'hui, les populations de l'ouest et du nord de l'Iraq sont forcées de fuir leurs domiciles, ou bien souffrent dans leurs villes et villages, prises dans les griffes des tueurs qui les attaquent tous les jours », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre iraquien s'est dit reconnaissant du soutien apporté par l'ONU et la communauté internationale dans la lutte contre ces groupes terroristes et des efforts pour stabiliser les zones libérées par les forces de sécurité iraquiennes, la mobilisation des populations et des tribus.

Il a toutefois déclaré « attendre avec impatience une contribution active des pays et des organisations pour réparer les infrastructures de ces régions en plus des efforts de reconstruction ».

Le Premier ministre a souligné que malgré tous les défis qu'affrontent l'Iraq, le pays « continue son approche démocratique pour promouvoir le respect de la Constitution, une transition pacifique du pouvoir, la libre expression d'opinion, la liberté de religion, l'élimination des discriminations ethniques et religieuses ».

Dr. Haider Al-Abadi a également souligné que son pays avait fait des progrès sur la voie du développement.

« En Iraq, en raison des politiques néfastes du régime du dictateur Saddam, le niveau de développement humain a chuté après une série de guerres déclenchées par ce régime, venant s'ajouter à l'embargo et aux privations provoquées par les sanctions internationales », a-t-il déclaré.

« Après avoir changé de régime politique et développé un environnement démocratique dans le pays, et avec le soutien des Nations Unies et d'autres organisations internationales, les conditions de développement ont connu une amélioration relative », a-t-il ajouté. « Nous avons réalisé en Iraq des progrès remarquables en termes de baisse des taux de mortalité, d'augmentation du taux d'éducation, de réduction d'inégalité entre les sexes, et d'amélioration le niveau de vie ».