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Syrie : Valerie Amos dénonce une aggravation de la violence ces derniers mois

La Secrétaire général adjointe pour les Affaires humanitaires et Coordinatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valerie Amos, informe le Conseil de sécurité sur la situation humanitaire en Syrie. Photo : ONU/Loey Felipe
La Secrétaire général adjointe pour les Affaires humanitaires et Coordinatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valerie Amos, informe le Conseil de sécurité sur la situation humanitaire en Syrie. Photo : ONU/Loey Felipe

Syrie : Valerie Amos dénonce une aggravation de la violence ces derniers mois

La chef de l'humanitaire de l'ONU, Valerie Amos, a dénoncé lundi une aggravation de la violence dans de nombreuses parties de la Syrie au cours des derniers mois, à l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à ce sujet.

« En février, on estimait que 100.000 personnes avaient été tuées. Aujourd'hui, l'ONU estime que ce chiffre approche les 200.000, auquel s'ajoute environ 1 million de blessés. Et ces chiffres augmentent chaque jour », a déclaré Mme Amos devant les membres du Conseil.

Selon la chef de l'humanitaire de l'ONU, « les parties au conflit continuent d'ignorer les principes les plus élémentaires de l'humanité. » « Dans de nombreuses parties de Syrie, le niveau de violence s'est aggravé, les civils continuant de payer un lourd tribut en termes de vies humaines, de blessés graves, de traumatismes psychologiques, de déplacements et de dégâts importants aux infrastructures et aux biens privés », a-t-elle ajouté.

Mme Amos a appelé une nouvelle fois les membres du Conseil à s'assurer que les parties prenantes au conflit en Syrie entendent l'appel à protéger les civils, garantissent un meilleur accès à l'aide humanitaire et respectent la totalité de la résolution 2139 adoptée en février 2014.

Elle a également demandé au Conseil de s'assurer que les belligérants mettent fin à l'usage aveugle d'armes dans les zones peuplées, protègent les enfants des violences qu'ils subissent, facilitent l'acheminement sans entrave de l'assistance médicale et mettent fin au climat d'impunité.

« Et le plus important, il faut que Conseil et la communauté internationale trouvent une solution politique à ce conflit, une fois pour toutes », a-t-elle conclu.