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RDC : Ban condamne les attaques contre les civils et appelle à la reprise du processus politique

Des Casques bleus de la MONUSCO escortent des combattants du M23 qui se sont rendus dans le Nord-Kivu.
MONUSCO
Des Casques bleus de la MONUSCO escortent des combattants du M23 qui se sont rendus dans le Nord-Kivu.

RDC : Ban condamne les attaques contre les civils et appelle à la reprise du processus politique

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé vendredi sa vive préoccupation face au regain de violence à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), et condamne en particulier les tirs non ciblés émanant du M23 qui ont causé des morts, des blessés et des dégâts matériels parmi la population civile et parmi les Casques bleus.

« Le Secrétaire général encourage toutes les parties prenantes à poursuivre un processus politique global qui s'attaque aux causes profondes du conflit », a indiqué le porte-parole de M. Ban dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général appelle tous les acteurs régionaux concernés à exercer la plus grande retenue et à s'abstenir de tous actes ou déclarations susceptibles d'entrainer une détérioration supplémentaire de la situation. Il demande aux Etats membres d'user de leur influence dans la région afin d'aider à l'apaisement des tensions », a-t-il ajouté.

L'Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, et le Représentant spécial pour la RDC, Martin Kobler sont engagés en ce moment dans des actions diplomatiques intenses aux fins d'améliorer la situation actuelle.

« Le Secrétaire général tient à souligner que les Nations unies restent déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires en accord avec la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité, et avec les résolutions précédentes du Conseil, afin de protéger les civils à l'est de la République démocratique du Congo », a affirmé le porte-parole.

M. Ban a également souligné que les personnes qui entravent les processus actuels et celles qui enfreignent le droit international devront répondre de leurs actes.