L'actualité mondiale Un regard humain

RDC : le Secrétaire général condamne le meurtre d'un Casque bleu de la MONUSCO

Des Casques bleus de la MONUSCO à Kibati, dans l'est de la RDC.
MONUSCO/Sylvain Liechti
Des Casques bleus de la MONUSCO à Kibati, dans l'est de la RDC.

RDC : le Secrétaire général condamne le meurtre d'un Casque bleu de la MONUSCO

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné mercredi soir la mort d'un Casque bleu tanzanien, lors d'affrontements qui ont également fait dix blessés parmi les « soldats de la paix », dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Le Secrétaire général déplore de la manière la plus ferme que des Casques bleus aient été tué ou blessés et présente ses sincères condoléances […] aux familles et gouvernements de la République unie de Tanzanie et de l'Afrique du sud », indique le porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse en date d'aujourd'hui.

Les Casques bleus, qui faisaient partie de la Brigade d'intervention de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO), ont été pris pour cible par des éléments du groupe rebelle M23, près de Goma, la capitale du Nord-Kivu. L'attaque a eu lieu alors que la Mission prêtait assistance aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui s'efforcent de protéger les populations de Goma.

Les combats entre le M23 et les forces congolaises ont repris mercredi 21 août dans la région de Kibati, à 15 kilomètres au nord de Goma. Les zones peuplées et les positions des troupes onusiennes ont été touchées par des tirs de mortier aveugles.

« Les Nations unies restent déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité, afin de protéger les civils dans l'est de la RDC », ajoute le porte-parole.

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil de sécurité ont également vigoureusement condamné jeudi les attaques ciblées du M23 contre les civils congolais et la MONUSCO.

Les membres du Conseil de sécurité ont également exprimé leur inquiétude face aux informations selon lesquelles des tirs répétés de mortier et des bombes auraient été effectués depuis la RDC en direction du territoire rwandais, appelant à une enquête approfondie par le Mécanisme conjoint de vérification élargi (EJVM).