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Le Gouvernement syrien autorise l'ONU à enquêter sur les allégations de l'utilisation d'armes chimiques près de Damas

Le Secrétaire général avec le chef de l'équipe de l'ONU chargée d'enquêter sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, Åke Sellström.
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Le Secrétaire général avec le chef de l'équipe de l'ONU chargée d'enquêter sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, Åke Sellström.

Le Gouvernement syrien autorise l'ONU à enquêter sur les allégations de l'utilisation d'armes chimiques près de Damas

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, s'est félicité de l'accord donné du Gouvernement syrien à autoriser les inspecteurs à l'ONU de mener une enquête sur les allégations de l'utilisation récente d'armes chimiques dans une banlieue de la capitale Damas.

Cet accord a été donné après des réunions avec la Haut Représentante de l'ONU pour les affaires de désarmement Angela Kane et les autorités syriennes.

Le Secrétaire général a indiqué que Mme Kane a rencontré des responsables syriens de haut rang à Damas les 24 et 25 août afin d'obtenir la coopération du gouvernement pour faciliter une enquête rapide de l'incident dans la zone de Ghouta le 21 Août impliquant l'utilisation présumée d'armes chimiques.

« Le Secrétaire général indique que le gouvernement de la République arabe syrienne a affirmé qu'il fournira la coopération nécessaire, y compris le respect de la cessation des hostilités dans les lieus de l'incident », a expliqué le porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse.

M. Ban a demandé à la Mission, dirigée par le scientifique suédois Dr. Åke Sellström, qui est actuellement à Damas, à se consacrer en priorité à l'enquête de l'incident du 21 Août. Selon le porte-parole, l'équipe du Dr Sellström se prépare à se rendre sur les lieux demain pour commencer les travaux.

« Le Secrétaire général salue la coopération et le dévouement de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que pour l'engagement des membres du personnel affecté à la mission », a déclaré le porte-parole.

M. Ban a rappelé que toutes les parties concernées « partagent également la responsabilité d'assurer la sécurité de la mission afin que celle-ci puisse faire son travail de façon efficace et fournir toutes les informations nécessaires ».