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Syrie : Annan retournera dans la région quand il jugera les progrès suffisants

L'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan. Photo ONU/Evan Schneider
L'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan. Photo ONU/Evan Schneider

Syrie : Annan retournera dans la région quand il jugera les progrès suffisants

L'Envoyé spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, a déclaré qu'il retournerait au Moyen-Orient quand il jugerait que des progrès suffisants ont été faits par les autorités syriennes.

L'Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes pour la Syrie, Kofi Annan, a déclaré vendredi qu'il retournerait au Moyen-Orient quand il jugerait que des progrès suffisants ont été faits par les autorités syriennes concernant ses propositions pour mettre fin à la crise dans ce pays.

« Je vais envoyer une équipe ce weekend pour poursuivre les discussions sur les propositions que nous avons faites et, au moment opportun, quand que jugerai que des progrès suffisants ont été accomplis, je me préparai à retourner dans la région », a dit M. Annan lors d'une conférence de presse à Genève à l'issue de consultations via téléconférence avec le Conseil de sécurité de l'ONU réuni à huis-clos à New York.

M. Annan a expliqué qu'il avait discuté avec le Conseil de sécurité des propositions qu'il avait faites au gouvernement syrien. Ces propositions consistent notamment à mettre fin à la violence et à accélérer l'assistance humanitaire, a-t-il rappelé.

Lors de sa visite le weekend dernier à Damas, en Syrie, M. Annan a rencontré non seulement le Président syrien Bachar Al-Assad et le Ministre des affaires étrangères Moualem, mais il a eu aussi des entretiens avec des dirigeants de l'opposition, des leaders religieux, de la société civile, du monde des affaires et des femmes.

Il a également rencontré à Ankara, en Turquie, le Président du Conseil national syrien à Ankara, qui a été créé en août 2011, pour coordonner tous les opposants au régime du Président Assad.

« La région est extrêmement préoccupée par ce qui se passe en Syrie. Cette préoccupation va au-delà de la Syrie elle-même parce que la crise peut avoir un grave impact sur l'ensemble de la région si elle n'est pas traitée correctement », a encore dit M. Annan. « Le premier objectif pour nous tous est d'essayer d'arrêter la violence, les violations des droits de l'homme et les tueries et d'obtenir un accès sans entrave pour l'assistance humanitaire ».