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Guinée-Bissau : l'ONU appelle au calme pour le scrutin présidentiel dimanche

L'ancien Président de Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha (à gauche), qui est décédé en janvier 2012, avec le Secrétaire général Ban Ki-moon en septembre 2010.
L'ancien Président de Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha (à gauche), qui est décédé en janvier 2012, avec le Secrétaire général Ban Ki-moon en septembre 2010.

Guinée-Bissau : l'ONU appelle au calme pour le scrutin présidentiel dimanche

Au moment où la Guinée-Bissau s'apprête à tenir une élection présidentielle dimanche 18 mars 2012, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé les acteurs nationaux, y compris le gouvernement, les partis politiques, la société civile et l'ensemble de la population, à œuvrer pour que ce scrutin se déroule dans le calme et la transparence.

« Il appelle également les candidats à respecter les procédures légales en vigueur pour résoudre tout contentieux électoral qui pourrait survenir, et à respecter les résultats officiels qui seront annoncés par la Cour Suprême », a dit le porte-parole de Ban Ki-moon dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir.

« Le Secrétaire général réaffirme l'engagement des Nations Unies à continuer à appuyer les efforts nationaux en faveur de la consolidation de la paix, du développement économique et du respect de l'état de droit dans le pays », a-t-il ajouté.

Cette élection présidentielle est organisée en raison du décès en janvier du Président de Guinée-Bissau, Malam Bacai Sanha, des suites d'une maladie.

De son côté, la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a appelé au respect des droits humains fondamentaux et de l'état de droit alors que les électeurs de Guinée-Bissau s'apprêtent à voter.

"C'est une occasion pour la population de Guinée-Bissau d'exprimer sa volonté politique et pour le pays de montrer son ferme engagement envers la consolidation des institutions démocratiques, le renforcement de la tolérance politique, le respect de la diversité et des droits humains de tous", a dit Mme Pillay dans un communiqué de presse publié vendredi.

La Haut commissaire a appelé les services de sécurité à agir conformément à la loi et a souligné que toute menace ou incitation à la violence serait une violation des droits de l'homme.