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Syrie : plus de 2.900 personnes tuées en raison des violences, selon l'ONU

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Photo/Pierre Albouy

Syrie : plus de 2.900 personnes tuées en raison des violences, selon l'ONU

Plus de 2.900 personnes ont été tuées en Syrie depuis que les manifestations contre le régime du Président Bachar Al-Assad ont commencé il y a quelques mois, a indiqué jeudi le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).

« Selon la liste nominative que nous avons compilée, le nombre total de personnes tuées depuis que les manifestations ont commencé en Syrie dépasse désormais les 2.900 », a dit le porte-parole du HCDH, Rupert Colville.

La veille, le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU avait souligné que Ban Ki-moon jugeait « inacceptable » la violence en Syrie et que la répression ne pouvait pas continuer. « Il appelle la communauté internationale à parler et à agir d'une manière cohérente », a-t-il ajouté en réponse à une question d'un journaliste lors d'un point de presse mercredi au siège des Nations Unies à New York.

« Le Secrétaire général regrette que le Conseil de sécurité n'ait pas été en mesure de se mettre d'accord et espère qu'il surmontera ses divisions », a encore dit le porte-parole. « Il estime que nous avons une obligation morale d'empêcher davantage d'effusion de sang et d'aider le peuple de Syrie à sortir de cette crise dangereuse. »

Une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l'homme par les autorités syriennes n'a pas été approuvée mardi par le Conseil de sécurité en raison du vote négatif de la Chine et de la Russie, deux membres permanents ayant un droit de veto.

La résolution, qui était présentée par la France, l'Allemagne, le Portugal et le Royaume-Uni, condamnait vivement « la poursuite des violations graves et systématiques des droits de l'homme et l'usage excessif de la force contre des civils par les autorités syriennes » et exigeait « une fin immédiate de toutes les violences. » Elle menaçait également la Syrie d'éventuelles sanctions à l'avenir.