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L'ONU appelle les Haïtiens à ignorer les résultats non officiels des élections

L'ONU appelle les Haïtiens à ignorer les résultats non officiels des élections

Le Représentant spécial de l'ONU en Haïti Edmond Mulet visite un bureau de vote à Léogâne le 28 novembre.
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a appelé mardi soir la population haïtienne à ignorer les résultats non officiels des élections législatives et présidentielle qui se sont déroulées le 28 novembre et à attendre la proclamation des résultats officiels la semaine prochaine.

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a appelé mardi soir la population haïtienne à ignorer les résultats non officiels des élections législatives et présidentielle qui se sont déroulées le 28 novembre et à attendre la proclamation des résultats officiels la semaine prochaine.

« Le Conseil Electoral Provisoire devrait disposer de temps et de stabilité politique pour achever son travail, dont le résultat sera alors soumis à l'éventuelle contestation des candidats, des partis politiques et du peuple haïtien, à travers les procédures légales de contentieux », écrit la MINUSTAH dans un communiqué de presse.

La Mission prend note « de l'initiative de certains secteurs de diligenter des sondages d'opinion, qui sont un instrument de promotion d'un débat politique sain. » « Cependant, les “décomptes rapides” ou les sondages d'opinion ne sont pas une science exacte. Les personnes et les médias ne devraient pas être guidés par les résultats non officiels, les spéculations ou les supposés comptes partiels qui circulent actuellement. Le seul scrutin qui compte est celui qui a eu lieu le 28 novembre », ajoute-t-elle.

La Mission des Nations Unies appelle chaque Haïtien à être patient et à attendre la proclamation des résultats officiels du 7 décembre, conformément à la Loi électorale.

Lundi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait exprimé sa préoccupation suite aux incidents qui ont émaillé le déroulement du scrutin du 28 novembre et avait souhaité « une résolution de la crise politique dans le pays ». Il avait exhorté « le peuple haïtien ainsi que l'ensemble des acteurs politiques à rester calmes, étant donné qu'une éventuelle détérioration de la situation sécuritaire aurait des conséquences immédiates sur les efforts pour contenir l'épidémie de choléra ».