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Ban Ki-moon se félicite de la décision d'Israël de se retirer du nord de Ghajar

Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël.
Un casque bleu de la FINUL le long de la "Ligne bleue" à la frontière entre le Liban et Israël.

Ban Ki-moon se félicite de la décision d'Israël de se retirer du nord de Ghajar

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se félicite de la décision du gouvernement d'Israël d'accepter, sur le principe, la proposition formulée par l'ONU pour le retrait de l'armée israélienne de la partie nord du village de Ghajar et son redéploiement au sud de la Ligne bleue qui sépare Israël du Liban, a indiqué mercredi soir son porte-parole.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se félicite de la décision du gouvernement d'Israël d'accepter, sur le principe, la proposition formulée par l'ONU pour le retrait de l'armée israélienne de la partie nord du village de Ghajar et son redéploiement au sud de la Ligne bleue, qui sépare Israël du Liban, a indiqué mercredi soir son porte-parole.

« Le retrait des forces israéliennes du nord de Ghajar serait une étape importante vers la pleine application de la résolution 1701 (2006) », a-t-il estimé dans un communiqué, ajoutant que l'ONU entendait « continuer, dans la période à venir, à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties pour résoudre le statut permanent de Ghajar ».

Au terme de la résolution 1701 votée en 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a mis un terme au conflit armé entre Israël et le Hezbollah libanais, les forces israéliennes devaient se retirer du territoire libanais et rejoindre le sud de la Ligne Bleue, qui marque la frontière entre les deux pays. Jusqu'à présent, en dépit des demandes répétées de l'ONU, des forces israéliennes restées stationnées au nord de la Ligne Bleue, dans la partie nord de la localité de Ghajar.

Selon la presse, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, aurait accepté une proposition de l'ONU, prévoyant le retrait israélien de cette zone occupée, dont le contrôle serait confié à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Israël redouterait en effet que le Hezbollah libanais déploie ses miliciens armés à quelques mètres se son territoire.

Le porte-parole du Secrétaire général conclut son communiqué en « remerciant les deux parties -israélienne et libanaise- pour leur engagement continu dans l'application complète de la résolution 1701 et des autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ».

Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Michael Williams, a déclaré pour sa part qu’il se rendrait avec le commandant de la FINUL, le général Alberto Asarta Cuevas, en Israël au début de la semaine prochaine pour discuter de la décision concernant Ghajar.

M. Williams a fait cette annonce à la presse à l’issue d’une réunion à huis-clos avec le Conseil de sécurité jeudi à New York.

Le Coordonnateur spécial a souligné qu’Israël et le Liban avaient des obligations à remplir dans le cadre de la résolution 1701. « J’ai prévenu que les progrès réalisés jusqu’à maintenant pourraient être menacés si les parties n’accompagnent pas leurs déclarations d’un soutien à des mesures concrètes supplémentaires », a-t-il dit.