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Le HCR réitère son appel à protéger les réfugiés somaliens au Kenya

Le HCR réitère son appel à protéger les réfugiés somaliens au Kenya

Une fillette réfugiée dans un des camps surpeuplés à Dadaab, au Kenya.
« Le HCR reste très préoccupée par le sort de plus de 8.000 Somaliens à qui l'ordre a été donné de quitter les abords du camp « Border point 1 », situé à Mandera dans le nord-est du Kenya », a indiqué vendredi un porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.

« Le HCR reste très préoccupée par le sort de plus de 8.000 Somaliens à qui l'ordre a été donné de quitter les abords du camp « Border point 1 », situé à Mandera dans le nord-est du Kenya », a indiqué vendredi un porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.

« Initialement la plupart des réfugiés ont rejoint le no man's land qui se situe entre le Kenya et la Somalie, mais ils ont ensuite refusé d'aller plus loin », a-t-il ajouté, précisant toutefois qu'« une partie des réfugiés semblent s'être dispersés, tandis que d'autres auraient rejoint l'Ethiopie voisine ».

Les 8.000 réfugiés, dont la plupart sont des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont fui les combats entre les milices Al-Shabaab et Ahlu Sunna Wal Jamaa autour de la ville somalienne de Bulla Hawo, sont installés depuis la mi-octobre à proximité du camp « Border point 1 » dans des conditions extrêmement précaires.

« Notre personnel a été en contact avec certains d'entre eux par téléphone. Ils nous ont dit qu'ils étaient réticents à revenir en Somalie, en raison de l'insécurité, qu'ils vivaient en plein air, dans des abris faits principalement de bois et qu'ils avaient besoin en urgence de meilleurs abris, de nourriture et d'eau », a encore précisé Adrian Edwards.

Dans son discours devant le Comité exécutif du HCR, en octobre, le Haut Commissaire pour les réfugiés, António Guterres, avait appelé la communauté internationale à offrir une protection aux réfugiés somaliens. A l'appui de cette demande, il avait rappelé les risques très importants auxquels seraient exposés ceux renvoyés en Somalie centrale ou du Sud. « Nous réitérons cet appel aujourd'hui », a conclu le porte-parole du HCR.