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Sri Lanka : Ban très inquiet pour les civils coincés dans la région de Vanni

Sri Lanka : Ban très inquiet pour les civils coincés dans la région de Vanni

Des civils tentant de fuir le conflit au Sri Lanka
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est profondément perturbé par les informations venant de la région de Vanni au Sri Lanka et qui font état des risques extrêmes encourus par les civils coincés dans la zone de conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), a déclaré vendredi sa porte-parole.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est profondément perturbé par les informations venant de la région de Vanni au Sri Lanka et qui font état des risques extrêmes encourus par les civils coincés dans la zone de conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), a déclaré vendredi sa porte-parole.

M. Ban est aussi très perturbé par le fait que les LTTE "maintiennent contre leur volonté des civils dans une très petite zone où se déroule le conflit », ajoute la déclaration de la porte-parole. « Alors que certains civils ont été en mesure de partir ou de s'enfuir, des informations fiables indiquent que les LTTE en ont empêché d'autres de partir, y compris en tirant sur eux ».

Le Secrétaire général appelle les dirigeants des LTTE à permettre aux civils de quitter la zone de conflit s'ils le désirent. Les sévères restrictions des LTTE à leur liberté de mouvement violent le droit international. Il déplore aussi le recrutement forcé de civils, en particulier d'enfants.

En même temps, Ban Ki-moon rappelle au gouvernement du Sri Lanka sa responsabilité à protéger les civils et à éviter, comme promis, d'utiliser des armes lourdes dans les zones où se trouvent des civils ». « Le gouvernement devrait recevoir et traiter les personnes déplacées conformément au droit international et travailler étroitement avec les Nations Unies pour fournir une protection et répondre aux besoins physiques des personnes déplacées », ajoute la déclaration.

De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué vendredi qu'il continuait à recevoir des informations sur des tirs de mortier et des bombardements dans la zone dite « sans combats » au Sri Lanka.

Par ailleurs, à la fin mars, 58.378 personnes venues des zones de conflit étaient accueillies dans des camps pour personnes déplacées à Vavuniya. Environ 8.200 autres déplacés se trouvaient à Trincomalee. En outre, OCHA estime qu'il y a 150.000 personnes coincées dans la zone de conflit.