L'actualité mondiale Un regard humain

Liban et Israël : Le calme reste précaire, selon Ban

Liban et Israël : Le calme reste précaire, selon Ban

Patrouille conjointe de la FINUL et des forces armées libanaises.
Le calme à la frontière entre le Liban et Israël, où opère la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), reste précaire comme l’ont montré les incidents qui ont eu lieu dans cette zone pendant le conflit à Gaza en janvier, constate le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité publié lundi.

Le calme à la frontière entre le Liban et Israël, où opère la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), reste précaire comme l'ont montré les incidents qui ont eu lieu dans cette zone pendant le conflit à Gaza en janvier, constate le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport sur l'application de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité publié lundi.

« À la fin décembre 2008, la tension dans la région est montée lors du déclenchement de la crise à Gaza. Pendant cette période, des roquettes ont été tirées en provenance du Sud-Liban à deux reprises en direction d'Israël et Israël a riposté avec des tirs d'artillerie. Une troisième attaque à la roquette a été empêchée par l'armée libanaise et la FINUL », souligne M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.

Une fois le conflit à Gaza terminé, les tensions se sont apaisées mais, ces derniers jours, une troisième attaque à la roquette s'est produite.

« Malgré ces incidents graves, je suis heureux de faire savoir que toutes les parties souscrivent toujours à la résolution 1701 (2006) et se déclarent fermement résolues à en respecter les dispositions, comme le montrent les mesures qu'elles ont prises pour éviter l'escalade de la violence et neutraliser une situation qui aurait pu être déstabilisatrice », souligne le Secrétaire général.

« Ces incidents mettent néanmoins en lumière la précarité de la cessation des hostilités et la nécessité pour les deux parties de prendre d'autres mesures pour régler les questions en suspens, qui continuent d'entraver la conclusion d'un accord de cessez-le-feu permanent entre le Liban et Israël. Il faut les régler afin de s'acheminer vers une solution permanente entre les deux pays », ajoute-t-il.

Selon lui, la mise en œuvre de l'accord auquel étaient parvenus les dirigeants libanais à Doha en mai 2008 a continué d'assurer une période de calme relatif dans le pays. Outre les attaques à la roquette mentionnées plus haut, aucun incident grave ne s'est produit pendant la période à l'examen. Conformément aux dispositions constitutionnelles, le 4 janvier 2009, le ministre libanais de l'intérieur a annoncé que les prochaines élections parlementaires se tiendraient le 7 juin.

M. Ban constate par ailleurs que les relations bilatérales entre le Liban et la République arabe syrienne ont continué de s'améliorer et le 27 janvier 2009, le gouvernement libanais a annoncé la nomination de son ambassadeur auprès de la République arabe syrienne. Pour sa part, la République arabe syrienne a ouvert une ambassade à Beyrouth en décembre 2008 mais elle n'a pas encore nommé son ambassadeur.