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Myanmar : le Conseil de sécurité souhaite une nouvelle visite du Conseiller spécial au plus tôt

Myanmar : le Conseil de sécurité souhaite une nouvelle visite du Conseiller spécial au plus tôt

Ibrahim Gambari.
A l&#39issue de consultations à huis clos avec le Conseiller spécial du Secrétaire général pour le Myanmar, Ibrahim Gambari, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé ce matin leur regret concernant la lenteur des progrès réalisés pour atteindre les objectifs fixés le 11 octobre dernier.

« Les membres du Conseil ont affirmé leur soutien aux objectifs exposés dans la déclaration présidentielle du 11 octobre 2007 », a déclaré devant la presse le président du Conseil pour le mois de janvier, l'ambassadeur de la Libye Giadalla Ettalhi.

Au nom des 15 membres du Conseil, il a également renouvelé leur appui aux efforts du Conseiller spécial, Ibrahim Gambari, engagé dans les activités de bons offices.

Le Conseil de sécurité a souligné l'importance de faire davantage de progrès, et à cet effet, « une prochaine visite de Monsieur Gambari au Myanmar pourrait y contribuer ».

« Une visite n'est pas une fin en soi », et fait partie d'un processus, a souligné pour sa part Ibrahim Gambari devant la presse.

Sa prochaine visite au Myanmar fait actuellement l'objet de négociations entre l'ONU et les autorités du pays, qui avaient proposé la date du mois d'avril.

« Ce n'est pas acceptable », a commenté le Conseiller, qui souhaitait originellement se rendre dans le pays asiatique en janvier. « Le plus tôt sera le mieux », a-t-il affirmé.

Ibrahim Gambari a rappelé l'importance, pour le gouvernement, de répondre aux demandes non seulement politiques, mais aussi économiques et sociales, de la population.

Le 11 octobre dernier, le Conseil de sécurité adoptait sa première déclaration sur le Myanmar, dans laquelle il soulignait l'importance de la libération rapide de tous les prisonniers politiques et des autres détenus, et demandait au gouvernement d'oeuvrer dans le sens de l'apaisement. Le Conseil y demandait aussi d'engager un dialogue politique avec toutes les parties, notamment avec l'opposante Daw Aung San Suu Kyi (dépêche du 11.10.2007).