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Le Conseil de sécurité proroge d&#39un an la Force internationale en Afghanistan

Le Conseil de sécurité proroge d&#39un an la Force internationale en Afghanistan

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Le Conseil de sécurité a prorogé hier d&#39un an, au-delà du 13 octobre prochain, l&#39autorisation de la Force internationale d&#39assistance à la sécurité en Afghanistan avec la résolution 1776, adoptée par 14 voix avec l&#39abstention de la Fédération de Russie.

Il est « nécessaire de renforcer encore la Force internationale d'assistance à la sécurité pour lui permettre de répondre à tous ses besoins opérationnels », et le Conseil invite par conséquent les Etats membres « à lui fournir du personnel, du matériel et d'autres ressources et à contribuer au Fonds d'affectation spécial créé en vertu de la résolution 1386 (2001) », indique le texte.

Afin de rendre le secteur de la sécurité afghan « plus effectivement fonctionnel, professionnel et responsable », le Conseil encourage la Force internationale d'assistance à la sécurité et les autres partenaires à continuer à « former et conseiller les forces de sécurité nationales afghanes, en particulier la Police nationale afghane, et à renforcer leurs moyens d'action ».

Il lui demande également de « continuer d'agir, dans l'exécution de son mandat, en étroite consultation avec le gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu'avec la coalition de l'opération Liberté immuable ».

C'est avec sa résolution 1386 que le Conseil avait autorisé en 2001 la « constitution pour six mois d'une force internationale d'assistance à la sécurité pour aider l'Autorité intérimaire afghane à maintenir la sécurité à Kaboul et dans ses environs, de telle sorte que l'Autorité intérimaire afghane et le personnel des Nations Unies puissent travailler dans un environnement sûr ».

En 2003, la résolution 1510 avait autorisé « l'élargissement du mandat de la Force internationale d'assistance à la sécurité pour lui permettre, dans la mesure des ressources disponibles, d'aider l'Autorité intérimaire afghane et ses successeurs à maintenir la sécurité dans les régions de l'Afghanistan en dehors de Kaboul et ses environs », et afin de « fournir une assistance dans le domaine de la sécurité pour l'exécution de toutes les autres tâches à l'appui de l'Accord de Bonn ».

Le représentant de la Fédération de Russie a pris la parole pour expliquer que l'abstention de son pays était justifiée par le manque de clarté concernant la composante d'interception maritime. Celle-ci, a-t-il dit, doit être utilisée « exclusivement dans le cadre de la lutte antiterroriste et non à d'autres fins ».

Le représentant de la Chine a souligné que l'appui unanime des 15 membres du Conseil était important pour toute résolution et qu'il souhaitait que la façon dont la résolution a été adoptée ne constitue pas un précédent.