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Timor Leste : le Conseil de sécurité proroge temporairement le Bureau des Nations Unies

Timor Leste : le Conseil de sécurité proroge temporairement le Bureau des Nations Unies

Le Conseil de sécurité a décidé ce matin de proroger jusqu’au 25 août le mandat du Bureau des Nations Unies au Timor-Leste (BUNUTIL), en attendant de se prononcer sur un projet de création d’une nouvelle mission de maintien de la paix.

En adoptant ce matin à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 1703 (2006), le Conseil ne s’est donc pas encore prononcé sur la recommandation contenue dans le rapport du Secrétaire général visant à la création d’une mission des Nations Unies multidimensionnelle et intégrée de maintien de la paix au Timor-Leste, dont le mandat, la conception des opérations et la structure ont été largement débattus par les membres du Conseil le 15 août dernier (dépêche du 15.08.06).

Avant de devenir hôte du Bureau des Nations Unies au Timor-Leste (BUNUTIL) en 2005, le Timor-Leste a accueilli depuis 1999, la Mission des Nations Unies au Timor Oriental (MINUTO), une force multinationale (INTERFRET), l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor Oriental (ATNUTO) et la Mission d’appui des Nations Unies au Timor Oriental (MANUTO).

Le pays connaît toujours une situation politique et sécuritaire fragile comme en témoigne la violence des évènements d’avril et de mai derniers, qui ont eu pour origine les revendications des 594 membres des Forces armées timoraises révoqués.

À la suite des conclusions de la mission d’évaluation qu’il a dépêchée au Timor-Leste, du 26 juin au 9 juillet derniers, le Secrétaire général a recommandé une mission qui aurait notamment pour mandat d’appuyer le Gouvernement du Timor-Leste et les institutions concernées en vue de consolider la stabilité politique, d’instaurer une culture de gouvernance démocratique et de faciliter le dialogue politique entre les parties prenantes timoraises.

La mission serait également chargée d’aider le Timor-Leste pour l’organisation des élections présidentielles et parlementaires de 2007 et d’assurer, grâce à la présence de la police des Nations Unies, le rétablissement et le maintien de la sécurité publique dans le pays.