L'ONU continuera de soutenir les efforts de paix en Afrique centrale, déclare le Secrétaire général
« Les Nations Unies continueront de soutenir les efforts en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique centrale, conditions essentielles au développement économique et social de la sous-région, au même titre (…) que le respect de la démocratie et de l'état de droit », a déclaré le Secrétaire général au XIIe Sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) qui s'est ouvert aujourd'hui à Brazzaville au Congo, les 7 et 8 juin 2005, dans un message lu par son Représentant en République Centrafricaine, le général Lamine Cissé.
Le Secrétaire général s'est félicité de « l'aide apportée par la CEEAC à la République centrafricaine, aux côtés des autres partenaires, en vue de l'aboutissement du récent processus électoral dans ce pays » et de « l'adoption de la constitution par le Parlement » en République démocratique du Congo.
Il a également salué les « progrès réalisés par l'initiative régionale pour la stabilité au Burundi en vue des élections générales qui mettront fin à la transition en cours » et les « initiatives régionales visant à établir un dispositif sécuritaire continental dans le cadre de la feuille de route élaborée en mars 2005 à Addis-Abeba entre l'Union africaine et les mécanismes sous-régionaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits ».
« J'ai suivi avec intérêt, a poursuivi le Secrétaire général, les délibérations des chefs d'état-major des États membres de la CEEAC qui se sont réunis à Luanda les 11 et 12 avril 2005 en vue de mettre en place la Force africaine en attente (FAA) et des Brigades régionales ».
« Lors de cette réunion, les chefs d'état-major ont aussi décidé d'organiser au Tchad en novembre 2005 le deuxième exercice multinational « Barh El-Gazel 2005 ». En donnant votre aval à cette initiative, indispensable à la sécurité et à la stabilité de l'Afrique centrale, vous montrerez votre détermination à rendre opérationnels le Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (COPAX) et son Mécanisme d'alerte rapide (MARAC) », a-t-il ajouté.