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Togo : le Secrétaire général appelle au calme dans l'attente du résultat définitif de l'élection présidentielle

Togo : le Secrétaire général appelle au calme dans l'attente du résultat définitif de l'élection présidentielle

Saluant la « mobilisation pacifique » du peuple togolais à l'occasion des élections présidentielles de dimanche, le Secrétaire général a réitéré son appel au calme et au respect de la légalité.

« Le Secrétaire général se félicite de la mobilisation pacifique du peuple togolais à l'occasion de l'élection de leur nouveau Président, le dimanche 24 avril 2005 », indique un message transmis hier par son porte-parole.

« Le Secrétaire général salue le sens politique et l'esprit de responsabilité dont les leaders et la population de ce pays ont fait preuve, en dépit de la profonde émotion ressentie par les candidats et leurs partisans lors de la campagne électorale difficile ».

Dans son message, Kofi Annan réitère « le soutien de l'Organisation des Nations Unies à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour son important rôle dans l'organisation d'un scrutin pacifique et crédible au Togo ».

« Dans l'attente des résultats officiels, le Secrétaire général lance une fois de plus un appel au calme et exhorte les parties à exercer leurs recours auprès des institutions appropriées, prévues par le Code électoral ».

Kofi Annan estime par ailleurs que « le succès et la conclusion pacifique de l'élection apportera au peuple togolais et à leurs partenaires internationaux, une base solide pour une transition stable, en vue d'une réconciliation nationale durable, de la stabilité politique et de la relance des activités économiques ».

Selon les informations parues dans la presse, le scrutin s'est achevé dans la soirée par des affrontements entre jeunes gens et forces de l'ordre dans le quartier de Bé à Lomé, capitale du Togo. Les affrontements auraient fait au moins trois morts.

Faure Gnassingbé avait convoqué des élections présidentielles (voir notre dépêche du 28 février 2005), après avoir été porté au pouvoir en succession de son père, le Président Gnassingbé Eyadéma, qui dirigeait le pays depuis 38 ans (voir notre dépêche du 7 février 2005).