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Après l'Indonésie, le Secrétaire général en Inde puis en Russie

Après l'Indonésie, le Secrétaire général en Inde puis en Russie

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Le Secrétaire général a quitté l'Indonésie pour se rendre en Inde puis en Russie pour les commémorations du 60e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. En marge du Sommet Asie-Afrique qui célébrait les 50 ans de la Conférence de Bandung, le Secrétaire général a souhaité que les relations entre la Chine et du Japon se normalisent et que les pourparlers à six sur la question nucléaire nord-coréenne reprennent.

Le Secrétaire général a quitté l'Indonésie pour se rendre en Inde puis en Russie pour les commémorations du 60e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. En marge du Sommet Asie-Afrique qui célébrait les 50 ans de la Conférence de Bandung, le Secrétaire général a souhaité que les relations entre la Chine et du Japon se normalisent à nouveau et que les pourparlers à six sur la question nucléaire nord-coréenne reprennent.

Le Secrétaire général a quitté aujourd'hui l'Indonésie, où il a assisté au Sommet Asie-Afrique qui célébrait les 50 ans de la Conférence de Bandung, pour l'Inde, a indiqué Stéphane Dujarric, son porte-parole, lors de son point quotidien avec la presse au siège de l'ONU à New York.

Il se rendra à Moscou au mois de mai prochain pour les commémorations du 60e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale et rencontrera à cette occasion le Président Vladimir Poutine, a confirmé le porte-parole.

A Jakarta en Indonésie, le Secrétaire général a rencontré, en marge du Sommet, une douzaine de chefs d'Etat et de gouvernement et notamment le président de l'Afghanistan, Hamid Karzai, le président du Soudan, Omer Hassan Al-Bashir, et celui de la Chine, Hu Jintao.

Lors d'une conférence de presse donnée à Jakarta samedi 13 avril et répondant à une question sur son successeur, le Secrétaire général a confirmé que le sentiment général était qu'il devrait provenir d'un pays d'Asie.

Sur la crise entre la Chine et le Japon, le Secrétaire général a espéré que la rencontre entre le Président chinois et le Premier ministre japonais, en marge du Sommet, « aiderait à faire baisser un peu la température » et qu'elle permettrait à leurs relations de reprendre leur cours normal.

Sur la question nucléaire nord-coréenne, « des efforts sont faits pour résoudre la crise de manière diplomatique à travers les pourparlers à six », a rappelé le Secrétaire général qui a espéré que « ces pourparlers reprendraient dans un futur pas trop lointain ». « Je sais que tous les efforts sont faits pour ramener tout le monde à la table des négociations et j'espère que nous réussirons à dissuader la Corée du Nord de continuer dans la voie qu'elle a choisie et que le Conseil de sécurité n'aura pas besoin de prendre des mesures » (voir notre dépêche du 11 février 2005).

Dans un discours prononcé vendredi dernier, à l'ouverture du Sommet Asie-Afrique qui célébrait les 50 ans de la Conférence de Bandung, à l'origine du mouvement des pays non alignés, le Secrétaire général avait invoqué « l'esprit de Bandung qui avait totalement changé les Nations Unies » et engagé les dirigeants présents, représentant les trois quart de la population, à soutenir les propositions de réforme qu'il a présentées dans son rapport « Dans une liberté plus grande » publié le 21 mars dernier (voir notre dépêche du 22 avril 2005).