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Le Président libanais favorable à la relance du processus de paix, selon l'Envoyé de l'ONU

Le Président libanais favorable à la relance du processus de paix, selon l'Envoyé de l'ONU

Terje Roed-Larsen
Poursuivant, après la Syrie, sa tournée au Moyen-Orient, l'Envoyé de l'ONU pour la paix dans la région a rencontré le Président du Liban, Emile Lahoud, avec lequel il s'est déclaré en totale harmonie sur la nécessité de revitaliser le processus de paix et sur le fait que le processus de paix dans la région ne sera durable que s'il est global.

« Le processus de paix au Moyen-Orient ne sera durable que s'il est inclusif » a déclaré l'Envoyé de l'ONU, Terje Roed-Larsen, à l'issue d'une rencontre avec le Président du Liban, Emile Lahoud, avec lequel il s'est déclaré « en totale harmonie s'agissant de la nécessité de revitaliser le processus de paix », a informé aujourd'hui le porte-parole du Secrétaire général, Fred Eckhard, lors de son point quotidien avec la presse, au Siège de l'ONU à New York.

La visite du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans la région au cours de laquelle il a rencontré, à Charm el-Cheikh, le Secrétaire général de l'ONU ainsi que le Quatuor de pays et institutions (Etats-Unis, Fédération de Russie, ONU et Union européenne) impliqués dans le règlement de la question palestinienne.

Il a également eu un entretien avec le Président syrien, Bachar al-Assad, qui selon lui a « tendu la main à Israël » et s'est déclaré prêt à négocier sans condition dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité (voir notre dépêche du 24 novembre 2004).

Lors de son séjour au Liban, Terje Roed-Larsen s'est aussi entretenu hier avec le Premier ministre libanais Omar Karami, le Vice-premier ministre Issam Fares, le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hamoud et d'autres personnalités libanaises.

Aujourd'hui, a déclaré Fred Eckhard, le Coordonnateur spécial a conclu sa visite par un entretien avec l'ancien premier ministre, Rafiq Hariri ainsi qu'avec le chef du parti socialiste progressif, Walid Joumblatt.