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UNU : 48% minimum de gains à attendre en 2005 des mesures de l'OMC

UNU : 48% minimum de gains à attendre en 2005 des mesures de l'OMC

Une nouvelle étude de l'Université des Nations Unies (UNU) intitulée « L'impact de l'OMC sur les Pays en développement » qui sera présentée cette semaine à New York conclut que le marché des produits agricoles reste le plus coûteux de toutes les distorsions du commerce mondial.

« Le système mis en place par l'OMC a été marqué par les turbulences qui venaient du fait que les pays développés exprimaient leurs préoccupations sur la crédibilité du développement de ce nouveau système » explique un communiqué qui souligne que « le potentiel du commerce international à tirer les nations piégées par la pauvreté et à les remettre sur le chemin de la croissance » n'en reste pas moins « solidement fondée par la théorie économique ».

C'est au statut, aux perspectives et aux défis du système OMC sur les Pays en développement (PED) que s'est intéressée une nouvelle étude de l'Institut de recherche pour l'économie du développement de l'UNU, qui sera présentée le 29 septembre aux Nations Unies par Basudeb Guha-Khasnobi, le directeur de l'étude et Kym Anderson, un des contributeurs.

L'étude conclut que le marché des produits agricoles reste le plus coûteux de toutes les distorsions du commerce mondial. « De tous les gains économiques attendus en 2005, une fois que les barrières commerciales sur les biens et les produits seront tombées et une fois mis en oeuvre tous les engagements pris lors de l'Uruguay Round, plus de la moitié des gains - 48 % très précisément - viendront de la réforme des politiques agricoles et alimentaires des pays de l'OCDE », expose le communiqué.

« Les gains de la libéralisation du commerce de l'agriculture seront même plus important pour les PED qui adopteront des réformes complémentaires de leur politiques intérieures. L'impact en termes de bénéfices sociaux pour les pays sont aussi corrélés au fait qu'ils sont des exportateurs ou des importateurs nets de produits protégés », ajoute-t-il.