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Breslan : l'occasion de réévaluer la gestion de la situation dans la région, selon Kofi Annan

Breslan : l'occasion de réévaluer la gestion de la situation dans la région, selon Kofi Annan

Le massacre d'enfants dans le cadre de la prise d'otages à Breslan, que le Secrétaire général de l'ONU a qualifié d'acte de terrorisme « pur et simple » devrait être l'occasion de poser un œil critique sur la situation dans cette région du monde et de décider quelle était la meilleure façon de la gérer.

Le Secrétaire général a saisi l'occasion fournie par la question d'un membre de la presse qui lui a demandé, lors de son arrivée à l'ONU aujourd'hui, comment il se faisait que la Tchétchénie et la situation dans le Caucase était aussi absente du Conseil de sécurité, pour redire sa conviction qu'il ne pouvait y avoir d'excuses à un acte sauvage qui consistait à massacrer des enfants. « Il s'agit de terrorisme pur et simple », a-t-il déclaré tout en ajoutant que cela devrait inciter tout un chacun à revoir la situation dans cette région avec un œil critique, à la réévaluer et à décider quelle était la meilleure façon de la gérer.

Il a toutefois ajouté que, même sans les événements de Breslan, « nous sommes tous conscients du prix terrible que le terrorisme fait payer aux peuples et aux nations dans le monde et qu'il ait nécessaire pour la communauté internationale de se rassembler et d'affronter ce phénomène », ce que, a-t-il poursuivi, les résolutions du Conseil de sécurité sur cette question engagent à faire.

Sur la réforme du système de sécurité international, Kofi Annan a déclaré attendre de disposer du rapport final de Groupe de haut niveau qu'il a mis en place, rapport qu'il a annoncé pour la fin décembre pour se faire une opinion.

Toutefois, a-t-il déclaré, « je les ai chargés de suggérer des réformes du Conseil de sécurité car je ne crois pas que l'on puisse considérer qu'il y ait réforme de l'ONU sans une réforme du Conseil de sécurité. »