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Kofi Annan à propos du 19 août : se rappeler ceux qui ne sont plus là, mieux protéger ceux qui restent

Kofi Annan à propos du 19 août : se rappeler ceux qui ne sont plus là, mieux protéger ceux qui restent

Travailler et vivre comme si de rien n'était, se rappeler les merveilleux collègues et amis qui ne sont plus là, accepter que le drapeau bleu ne soit plus une protection suffisante, sont quelques-unes des réflexions qu'ont inspirées à Kofi Annan les menaces sur New York et la commémoration du 19 août 2003.

Interrogé sur ce que les menaces sur New York mais également sur des institutions affiliées à l'ONU, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international lui inspiraient comme réflexions, le Secrétaire général a déclaré à la presse, à son arrivée au Siège de l'ONU ce matin, que le monde dans lequel nous vivons est « difficile et imprévisible » et qu'il prenait ces menaces sérieusement, que des précautions étaient nécessaires mais « qu'il fallait continuer à travailler et à vivre. »

« Et c'est exactement ce que nous faisons », a-t-il déclaré.

A propos du premier anniversaire de l'attaque à la bombe du siège de l'Organisation à Bagdad, que l'ONU s'apprête à commémorer le 19 août prochain, Kofi Annan a déclaré, répondant à une autre question que « cet anniversaire nous rappelle les merveilleux collègues et amis que nous avons perdus. »

« Il nous rappelle qu'il nous faut mieux assurer notre sécurité. Il nous rappelle que nous ne pouvons plus compter sur le drapeau bleu pour nous protéger. Mais, par-dessus tout, nous penserons à ceux qui ne sont plus avec nous et nous attendrons avec impatience de pouvoir planifier la façon de protéger ceux qui sont avec nous et prennent des risques tous les jours, en se rendant dans des endroits lointains pour aider ceux dans le besoin », a ajouté le Secrétaire général.