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La discrimination, obstacle principal au respect des droits de l'homme, selon le Haut Commissaire

La discrimination, obstacle principal au respect des droits de l'homme, selon le Haut Commissaire

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Tirant les leçons de quatre années passées comme Procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda, le Haut Commissariat aux droits de l'homme, ouvrant la 65e session du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, a affirmé que la discrimination était l'obstacle principal au respect des principes fondamentaux.

« La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale est cruciale pour la réalisation de l'aspiration universelle des peuples à la paix, à la justice, au développement, à l'égalité et au progrès social », a déclaré Louise Arbour, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, lors de son allocution d'ouverture.

« La discrimination est certainement l'obstacle principal au respect des principes fondamentaux », a-t-elle déclaré, tirant les enseignements de son expérience de quatre années passées comme Procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda, au cours desquelles elle a eu à connaître des pires excès dus à l'intolérance et à l'injustice, ainsi que des pires violations des droits fondamentaux.

À ce titre, a-t-elle rappelé lors de son allocution d'ouverture de 65e session pour le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, elle a dû faire face à l'impact de conflits, qui trouvaient leur origine dans la discrimination, sur des milliers d'individus. « Il reste beaucoup à faire pour s'assurer que les causes profondes de ces conflits sont traitées notamment par la lutte contre la discrimination raciale et la promotion du principe d'égalité », a déclaré Mme Arbour.

Les travaux du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, et en particulier ses efforts de prévention et ses mesures d'alerte rapide, sont cruciaux pour lutter contre le racisme dans ses formes les plus insidieuses et la discrimination raciale , a fait valoir la Haut-Commissaire.

Saluant la position du Comité selon laquelle la lutte contre le terrorisme ne doit pas revêtir des formes discriminatoires sur la base de la race, de la couleur, de l'ascendance ou de l'origine ethnique ou nationale, elle a souligné que le travail du Comité et des autres organes conventionnels à cet égard constituait une contribution essentielle aux travaux du Comité du Conseil de sécurité contre le terrorisme.