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Les Etats du bassin du fleuve Niger, un exemple de solidarité, selon Kofi Annan

Les Etats du bassin du fleuve Niger, un exemple de solidarité, selon Kofi Annan

Ahmedou Ould-Abdallah
A l'occasion de la Conférence des Chefs d'Etat des pays riverains du fleuve Niger qui avait lieu à Paris, le Secrétaire général a souligné les atouts énergétiques et agricoles apportés par le fleuve.

« Aujourd'hui, la répartition équitable des ressources en eau est un des défis les plus importants que nous ayons à relever », a déclaré aujourd'hui Kofi Annan dans un message lu par son Représentant spécial pour l'Afrique de l'Ouest, Ahmedou Ould-Abdallah, à l'occasion de la Conférence des chefs d'Etat de l'Autorité du bassin du fleuve Niger qui se tenait à Paris.

Même si « les pays riverains du Niger subissent de plein fouet les contrecoups des déséquilibres climatiques et de la pression démographique qui affectent le niveau du fleuve » et qu'au plan « de la production agricole, de l'indépendance énergétique et de la sauvegarde de l'environnement, les problèmes à résoudre sont énormes », le bassin du Niger n'en dispose pas moins d'atouts importants, notamment en matière agricole et énergétique »,

« Une approche concertée de l'aménagement du fleuve et de l'utilisation de ses ressources en eau permettra de tirer le meilleur parti de ces atouts pour le plus grand bénéfice de l'ensemble des pays riverains », a poursuivi le Secrétaire général de l'ONU. C'est aussi une garantie supplémentaire de paix et de sécurité dans la sous-région, pour autant, bien entendu, que ces initiatives collectives soient appuyées par des politiques nationales de consolidation de la paix et de promotion de la démocratie. »

Kofi Annan a rendu hommage à l'esprit de coopération et de solidarité qui caractérise les relations entre les États de l'Autorité du bassin du Niger (ABN) et les a encouragés à continuer de privilégier les projets d'aménagement à portée collective. Il les a également exhortés à valider des projets nationaux n'affectant pas le fragile équilibre du fleuve et la situation des autres riverains.

Pour cela, a-t-il fait observer, il est essentiel que l'expertise et les moyens disponibles soient mis en commun, ajoutant qu'il fallait aussi renforcer les différents cadres juridiques, ainsi que l'intégration sous-régionale.