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Fin de six semaines de pourparlers : la « chance de paix pour Chypre » se jouera le 24 avril dans les urnes

Fin de six semaines de pourparlers : la « chance de paix pour Chypre » se jouera le 24 avril dans les urnes

Kofi Annan (au centre) avec les Premiers Ministres de  Grèce et de  Turquie
Au terme d'un processus commencé il y a six semaines, le plan qui sera soumis au référendum des Chypriotes, le 24 avril, « révisé, amendé » et « encore raffiné », en tous les cas, « très différent du plan présenté il y a un an » de l'avis même du Secrétaire général, est aussi celui qui, s'il est approuvé par la population des deux parties de Chypre, permettra à l'île d'accéder réunifiée à l'Union européenne le 1er mai prochain.

Au terme d'un processus commencé il y a six semaines, le plan qui sera soumis au référendum des Chypriotes, le 24 avril, « révisé, amendé » et « encore raffiné », en tous les cas, « très différent du plan présenté il y a un an » de l'avis même du Secrétaire général, est aussi, celui qui, s'il est approuvé par la population des deux parties de Chypre, permettra à l'île d'accéder réunifiée à l'Union européenne le 1er mai prochain.

Au termes de six semaines de négociations, le Secrétaire général a analysé le document qui sera soumis à des référendums séparés et simultanés dans les deux parties de Chypre, le 24 avril et non le 20 comme cela avait initialement annoncé, au cours d'une cérémonie de clôture qui réunissait les dirigeants chypriotes grecs et turcs, M. Papadopoulos et M. Talat et Denktash, le Premier Ministre grec Karamanlis et le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que Commissaire européen chargé de l'élargissement de l'Union, Günter Verheugen.

Il a souligné les améliorations apportées, un schéma concernant la propriété plus simple, plus juste et plus sûr, un système de gouvernement plus fonctionnel, de meilleures garanties pour les Etats constitutifs, des arrangements de transition qui « peuvent et doivent » marcher, des améliorations également du point de vue économique et financier.

« Au final, c'est un plan très différent de la proposition qui vous avait été faite, il y a un an », a affirmé Kofi Annan.

Le Secrétaire général a placé les dirigeants chypriotes devant leurs responsabilités quant à l'organisation des référendums. « Les populations de Chypre, du Nord comme du Sud, vont se tourner vers vous au cours des trois semaines et demi qui viennent, pour recueillir votre avis. (...) Vous avez la responsabilité de les informer sur ce à quoi ils vont devoir dire oui ou non », a-t-il déclaré.

« Soyons clair, a-t-il ajouté. Il ne s'agit pas de faire un choix entre ce plan de règlement et je ne sais quel autre plan magique ou mythique mais entre ce plan ou pas de plan du tout », a ajouté Kofi Annan.

« Ce plan est équitable , a-t-il affirmé, et il a été conçu pour marcher. Bien sûr, au final, ce que je pense n'a pas d'importance, c'est ce que le peuple pense qui compte. (...) Mais je suis certain que mon plan de règlement offre la chance la meilleure et la plus équitable de paix, de prospérité qui très probablement se présentera jamais. »

« Au nom de chacun de vous et de votre peuple, je vous enjoins de ne pas répéter les erreurs du passé. Saisissons la chance de paix qui s'offre à la République unie de Chypre », a-t-il conclu.