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Le gouvernement turc souhaite un accord à Chypre d'ici au 1er mai, une position « encourageante » selon Kofi Annan

Le gouvernement turc souhaite un accord à Chypre d'ici au 1er mai, une position « encourageante » selon Kofi Annan

Le Premier Ministre turc a exprimé au Secrétaire général de l'ONU le vif désir de son gouvernement de voir les Chypriotes turcs reprendre leurs discussions avec les Chypriotes grecs dans l'optique de régler les questions en suspens d'ici au 1er mai.

Pour sa part, Kofi Annan a indiqué à Recep Tayyip Erdogan, qu'il étudierait sa position avec attention et que ses bons offices étaient toujours à la disposition des parties pour autant qu'elles fassent preuve de la volonté de conclure un accord, avec l'aide de l'ONU, a annoncé, samedi, son porte-parole dans une déclaration.

Cet accord inclurait, ajoute M. Annan dans sa déclaration, la tenue d'un référendum d'ici au 1er mai.

Au cours d'une rencontre avec la presse, à la suite de l'entrevue avec le Premier ministre turc qui avait lieu en marge du Forum économique de Davos, Kofi Annan a souligné que l'entrevue avait été « très constructive » et que le Premier ministre lui avait fait part de la volonté de son pays de voir les pourparlers reprendre, se poursuivre et dans toute la mesure du possible, parvenir à une conclusion du processus d'ici au début mai.

« Je lui ai dit que son message était très encourageant et que j'étudierais avec le plus grand soin ce qu'il m'avait mis sous les yeux », a déclaré Kofi Annan soulignant « qu'à l'évidence, s'il devait y avoir des pourparlers, toutes les parties concernées : les Chypriotes grecs et turcs mais aussi la Turquie et la Grèce devaient être impliquées et tous devaient faire preuve de leur volonté de poursuivre leurs efforts et de rechercher un règlement. »

« Un tel règlement, a-t-il ajouté, améliorerait considérablement les relations de la Turquie avec l'Union européenne. »

Il a précisé, en réponse, à une question que, comme cela avait été le cas dans le passé, il continuerait à s'assurer de l'aide d'un bon médiateur et accepterait l'appui de tous les pays intéressés par le processus.

Interrogé sur la démission du chef des inspecteurs de la Coalition en Iraq, David Kay, le Secrétaire général a répondu que cela n'avait pas été pour lui une surprise dans la mesure où il avait remis son rapport aux autorités américaines et n'était pas retourné en Iraq depuis un moment.

« C'est un inspecteur expérimenté qui a travaillé pour l'ONU. Je pense que son rapport et qu'il dit, doivent être pris au sérieux», a-t-il ajouté.