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Les Etats-Unis devrait participer à la réunion du 19 janvier sur le rôle de l'ONU en Iraq, indique Kofi Annan

Les Etats-Unis devrait participer à la réunion du 19 janvier sur le rôle de l'ONU en Iraq, indique Kofi Annan

Kofi Annan s'adresse à la presse
Répondant aux questions de journalistes, ce matin, au siège de l'ONU à New York, le Secrétaire général de l'ONU a indiqué qu'il s'attendait à ce que les Etats-Unis participe à la réunion du 19 janvier avec le Président du Conseil de gouvernement iraquien, une réunion réclamée par Kofi Annan pour que soit « clarifié » le rôle qui est attendu de l'ONU dans la phase qui précède le transfert de souveraineté aux Iraquiens. Il a également commenté les récents développements en Libye.

Répondant aux questions de journalistes, ce matin, au siège de l'ONU à New York, le Secrétaire général de l'ONU a indiqué qu'il s'attendait à ce que les Etats-Unis participe à la réunion du 19 janvier avec le Président du Conseil de gouvernement iraquien, une réunion réclamée par Kofi Annan pour que soit « clarifié » le rôle qui est attendu de l'ONU dans la phase qui précède le transfert de souveraineté aux Iraquiens.

« La délégation iraquienne étant conduite par le Président du Conseil de gouvernement, M. Pachachi, et comme je participerai moi-même à cette réunion, je m'attends à ce que le Gouvernement des Etats-Unis envoie un représentant de haut niveau », a déclaré Kofi Annan en réponse à une question.

Le Secrétaire général a indiqué à nouveau que le propos de la rencontre était « de voir le rôle de l'ONU clarifié pendant la période transitoire. « Je ne suis pas tellement inquiet en ce qui concerne le rôle de l'ONU pendant la phase 2, j'entends par là la période succédant au gouvernement provisoire », a-t-il ajouté.

Quant à la question de savoir si un document sera publié à l'issue de la réunion, « cela sera aux participants d'en décider », a répondu Kofi Annan qui a précisé qu'il devrait, un jour ou l'autre, rendre compte au Conseil de sécurité des résultats de ces délibérations.

« La question de la sécurité reste un problème et sera pris en compte dans nos décision » a-t-il également indiqué, rappelant que l'ONU était en train d'installer un bureau à Chypre, qu'elle aurait une présence à Amman en Jordanie et qu'elle prévoyait de mener des opérations transfrontalières quand cela serait possible, tout en continuant de suivre l'évolution de la situation au plan de la sécurité de façon à être en mesure de « déterminer quand il nous serait possible de retourner nous établir à pleine capacité à Bagdad. »

Le Secrétaire général a également répondu à une question lui demandant si, à l'image de ce qui s'était passé récemment avec la Libye, qui avait en quelque sorte contourné l'AIEA, l'Agence de l'ONU pour l'énergie atomique, les pays allaient désormais s'adresser aux Etats-Unis et non à l'ONU lorsqu'il s'agissait d'armes de destruction massive.

« A l'évidence, il nous faut prendre des mesures pour renforcer nos régimes d'inspection », a déclaré Kofi Annan. « Ceci dit, il ne vous a certainement pas échappé qu'une fois les discussions avec la Libye achevées, c'est l'agence atomique qui a pris la suite. C'est encore elle qui va procéder aux inspections et s'assurer que la Libye va bel et bien se débarrasser de ces armes de destruction massive. »

Pour le Secrétaire général, il y a deux enseignements à tirer des événements en Libye. « La diplomatie est importante mais les inspections qui s'ensuivent », ce que le directeur général de l'AIEA, Mohamed « El Baradei et ses équipes sont en train de faire est également important. « Par conséquent, je ne vois pas que les gouvernements tentent de quitter l'agence. Je pense en fait qu'elle a été renforcée. »

Interrogé sur ses projets de voyage au Moyen-Orient, Kofi Annan a confirmé qu'il pensait se rendre dans la région pendant l'année tout en indiquant qu'il n'avait pas encore décidé de la date.