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Le débat sur le clonage humain repoussé de deux ans à l'ONU

Le débat sur le clonage humain repoussé de deux ans à l'ONU

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Faute de consensus, la Commission juridique de l'Assemblée générale a décidé par une courte majorité aujourd'hui de différer de deux ans l'examen de la question du clonage humain à des fins de reproduction.

Faute de consensus, la Commission juridique de l'Assemblée générale a décidé par une courte majorité aujourd'hui de différer de deux ans l'examen de la question du clonage humain à des fins de reproduction.

La Commission était saisie de deux projets de résolution. L'un d'entre eux, présenté par le Costa Rica et soutenu par les Etats-Unis et une cinquantaine de pays, prévoyait de créer un groupe de travail chargé d'élaborer une convention internationale interdisant totalement le clonage humain.

L'autre projet, présenté par la Belgique au nom de 14 autre pays, dont le Royaume-Uni, et soutenu notamment par la France et l'Allemagne, posait également l'interdiction du clonage humain à des fins de reproduction mais, « tenant compte de l'importance du développement des sciences de la vie pour le bien de l'humanité dans le respect de l'intégrité et de la dignité de l'être humain », laissait la possibilité de procéder à d'autres formes de clonage d'êtres humains, à condition d'en accompagner la pratique par les mesures de contrôle et la réglementation appropriée au plan national.

Les délégués n'étant pas parvenus à une position commune sur l'un ou l'autre des textes ont adopté, par 80 voix pour et 79 voix contre, la proposition présentée par l'Iran, au nom de l'Organisation de la conférence islamique, qui repousse de deux ans l'examen de cette question.