Kofi Annan demande la remise en liberté des observateurs militaires enlevés en R. D. du Congo
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Dans un contexte marqué par la signature d'un « engagement de cessez-le-feu » qui n'a pas mis fin aux combats sur le terrain, Kofi Annan demande la remise en liberté des observateurs de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC).
« Profondément préoccupé » par l'enlèvement, hier à Beni, une ville située dans l'Est de la République démocratique du Congo, de deux observateurs de la Mission de l'ONU dans ce pays (MONUC), Kofi Annan a lancé un appel à « toutes les parties belligérantes de la région et au-delà pour qu'elles coopèrent, sans condition, à la libération des observateurs militaires disparus. »
Dans la même déclaration transmise ce matin par son porte-parole, Kofi Annan souligne également l'importance de respecter la Déclaration d'engagement pour la cessation des hostilités dans l'Est et le Nord-Est de la RDC signé hier à Bujumbura, sous la médiation de son Représentant spécial, Amos Namanga Ngongi.
Cette médiation avait été engagée par le Représentant spécial de l'ONU après que les combats aient repris dans le Nord-Kivu, à l'Est de la RDC.
Malgré la signature de cette déclaration, hier à Bujumbura au Burundi, entre le Gouvernement, le Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma (RCD-Goma) et le Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), sur le terrain, les combats continuent, indique la MONUC qui précise qu'après s'être emparé de la ville de Lubero, le RCD-Goma poursuit sa progression vers le nord en direction de Beni et Butembo.
La MONUC maintient sa présence dans la région de Beni de façon à faire pression pour la remise en liberté de ses collaborateurs.
Les agences humanitaires, qui évacuent leur personnel de Beni et Butembo, estiment à 200 000 les personnes fuyant l'avance des forces du RCD-Goma et à 100 000 les personnes arrivées dans la région parce qu'elles fuyaient les combats dans l'Ituri.