Kofi Annan estime que les Pays les moins avancés doivent être des acteurs du changement, plutôt que des bénéficiaires

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, estime que la tâche la plus importante à l'égard des Pays les moins avancés (PMA), est de renforcer leurs capacités, tant humaines qu'institutionnelles, afin que les populations des PMA puissent saisir les occasions offertes par le Programme d'action de Bruxelles (sur les PMA, adopté par l'ONU l'an dernier), et devenir les acteurs du changement au lieu d'en être seulement les bénéficiaires.

“S'ils sont énormes, les défis que doivent relever les PMA ne sont pas insurmontables”, a écrit M. Annan, dans un message lu aujourd'hui à la Réunion ministérielle des pays les moins avancés, à Cotonou (Bénin), par Anwarul K. Chowdhury, Représentant du secrétaire général pour les pays les moins avancés.

Le secrétaire général a par ailleurs souligné, dans son message, que “la famille des Nations Unies demeure fermement résolue à aider les PMA à surmonter les redoutables obstacles à leur développement”, (...) “en particulier pour ce qui est du suivi des conférences des Nations Unies, afin que les besoins et les préoccupations des PMA soient au centre de la prise des décisions”.

M. Annan a rappelé à cet égard que la campagne mondiale qu'il a lancée pour réaliser les objectifs de développement du Millénaire est axée en particulier sur les besoins des PMA.