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Le secrétaire général lance un appel pressant à des progrès réels vers la paix au Moyen-Orient

Le secrétaire général lance un appel pressant à des progrès réels vers la paix au Moyen-Orient

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts pour ramener la paix au Moyen-Orient et ce, sur la base d'une vision commune selon laquelle Israël et la Palestine existeraient avec des frontières sûres et reconnues.

C'est ce qu'a déclaré en substance le secrétaire général aux journalistes qui l'attendaient ce matin à son arrivée au siège de l'ONU à New York. “Je crois que nous devrions être perçus comme étant sur le point d'effectuer des progrès réels qui mèneront vers un État palestinien, pour convaincre les Palestiniens qu'il existe bien à l'horizon, pour eux, une perspective de paix et d'espoir. Nous devrions aussi être perçus comme entreprenant des efforts pour mettre fin au terrorisme et assurer la sécurité d'Israël”, a ajouté M. Annan.

M. Annan a souhaité que le “Quatuor diplomatique”, composé de l'ONU, des États-Unis, de la Fédération de Russie et de l'Union européenne, “stimule à nouveau ses efforts pour apporter la paix à la région”. Il a souligné le besoin de progrès mûrement réfléchis, qui puissent garantir aux deux communautés que l'on s'attaque au coeur de leurs problèmes.

“La violence ne nous mène nulle part”, a-t-il insisté, précisant qu'elle n'apporte rien d'autre que “la misère et le désespoir pour les deux communautés”. Il a aussi dit souhaiter que la communauté internationale saura convaincre les parties de dialoguer à nouveau.

Dimanche, à la suite d'attaques meurtrières en Israël, qui avaient tué une douzaine de personnes, le secrétaire général a lancé un appel personnel plaidant en termes très forts pour la fin de la violence et la reprise les pourparlers sur un accord définitif dans la région. M. Annan y indiquait qu'un côté avait recours à la “terreur aveugle”, tandis que l'autre réagissait avec des représailles dont les effets se révélaient “tout autant dévastateurs pour les gens ordinaires”.

"Je prie instamment chaque partie de ne permettre à ce qu'aucun acte de l'autre puisse la détourner de la recherche de la paix. Je prie en outre instamment les deux parties à s'engager sans plus tarder à résoudre leurs difficultés en vue d'un règlement que nous savons tous est en voie - le règlement qu'envisage le Conseil de sécurité, à savoir la création de deux Etats, Israël et la Palestine, qui vivraient côte à côte dans des frontières sûres et reconnues," a-t-il précisé.