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A Paris pour l’ouverture des Jeux olympiques, Guterres salue le symbole d'universalité et de diversité

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres (à gauche), et Thomas Bach, Président du Comité international olympique (CIO), à Paris juste avant l'ouverture des Jeux olympiques d'été de Paris 2024.
© IOC/Greg Martin
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres (à gauche), et Thomas Bach, Président du Comité international olympique (CIO), à Paris juste avant l'ouverture des Jeux olympiques d'été de Paris 2024.

A Paris pour l’ouverture des Jeux olympiques, Guterres salue le symbole d'universalité et de diversité

Paix et sécurité

Présent à Paris pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d'été 2024, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné vendredi que les Jeux étaient « un symbole de coopération et de compétition loyale, au lieu de division et de conflit » et appelé les pays à se rassembler « dans le même esprit que les athlètes ».

« Nous vivons dans un monde divisé, où les conflits prolifèrent de manière dramatique. Les souffrances atroces à Gaza, la guerre qui semble sans fin en Ukraine, les souffrances terribles, du Soudan à la République démocratique du Congo, du Sahel au Myanmar », a déclaré le chef de l’ONU, lors d’un point de presse conjoint avec le Président du Comité international olympique, Thomas Bach, à Paris.

L'importance de la Trêve olympique

« Au moment où les Jeux olympiques vont commencer, il est temps de rappeler au monde l'importance de la Trêve olympique et de lui faire comprendre que nous devons faire taire les armes », a ajouté M. Guterres, notant que « la première véritable initiative de paix enregistrée dans l'histoire a été la Trêve olympique ».

Selon lui, « rien n'est plus contraire au conflit que l'expérience olympique. Les Jeux olympiques sont un symbole d'universalité et de diversité. Un symbole de coopération et de compétition loyale, au lieu de division et de conflit ».

« C'est donc le moment où je lance un appel fort aux pays pour qu'ils se rassemblent dans le même esprit que les athlètes qui se rassembleront pendant les Jeux olympiques dans l'équité », a déclaré le Secrétaire général.

L'équipe olympique des réfugiés de Paris 2024 est présentée par le chef de mission Masomah Ali Zada ​​au Palais des Congrès, à Paris.
© IOC/Greg Martin
L'équipe olympique des réfugiés de Paris 2024 est présentée par le chef de mission Masomah Ali Zada ​​au Palais des Congrès, à Paris.

L'équipe olympique des réfugiés

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Il a également exprimé sa gratitude pour ce que le Comité olympique a fait pour permettre à une équipe de réfugiés de participer aux Jeux olympiques.

« Il est important de ne laisser personne de côté, et de ne pas laisser derrière ceux qui ont été contraints de fuir, de quitter leur pays. Il est important qu'ils bénéficient des mêmes droits de pratiquer un sport que n'importe quel autre citoyen du monde », a-t-il dit.

L’équipe olympique des réfugiés du Comité international olympique (CIO) comptera 37 athlètes originaires de divers pays et concourant dans 12 disciplines sportives.

C’est la troisième fois que l'équipe olympique des réfugiés sera présente aux Jeux olympiques et représentera les millions de personnes déracinées à travers le monde.

Les deux athlètes qui porteront le drapeau olympique lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris 2024 au nom de l'équipe olympique des réfugiés sont la boxeuse Cindy Ngamba et le taekwondoïste Yahya Al-Ghotany.

Lors du point de presse, le Secrétaire général a également souligné que les Jeux olympiques de Paris montraient « un exemple remarquable d'engagement en faveur de la durabilité et des Objectifs de développement durable ».

« Je pense que les événements eux-mêmes seront neutres en carbone, ce qui est une réussite remarquable », a-t-il dit.

Il a aussi noté qu’un « effort énorme a été fait pour faciliter l'accès des personnes handicapées afin qu'elles puissent profiter pleinement des Jeux olympiques de Paris ».