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Une colonie israélienne en Cisjordanie, près de Jérusalem (photo d'archives).

Cisjordanie : le chef de l’ONU condamne le projet de construction de plus de 5.500 logements dans des colonies israéliennes

Photo IRIN/Erica Silverman
Une colonie israélienne en Cisjordanie, près de Jérusalem (photo d'archives).

Cisjordanie : le chef de l’ONU condamne le projet de construction de plus de 5.500 logements dans des colonies israéliennes

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné mercredi l'avancement lundi des projets prévoyant la construction de plus de 5.500 logements dans les colonies israéliennes de la zone C de la Cisjordanie occupée, y compris la régularisation rétroactive, en vertu de la loi israélienne, de trois avant-postes de colonies adjacents à la colonie d'Eli.

« Le Secrétaire général réaffirme que les colonies de peuplement constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.

Les colonies de peuplement constituent une violation flagrante du droit international - António Guterres

« Il exhorte une fois de plus le gouvernement israélien à stopper et à inverser l'expansion des colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé, à cesser immédiatement et complètement toutes les activités de peuplement dans le territoire palestinien occupé et à respecter pleinement ses obligations juridiques à cet égard », a-t-il ajouté.

L’ONU estime que « l'expansion persistante par Israël de ses colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, aggrave les besoins humanitaires, alimente considérablement la violence, accroît le risque d'affrontement, renforce encore l'occupation et sape le droit du peuple palestinien à l'autodétermination ».

« Ces colonies de peuplement en cours compromettent la possibilité d'établir un État palestinien souverain contigu et viable, sur la base des lignes d'avant 1967, entravant ainsi la capacité de parvenir à une solution viable à deux États et à une paix juste, durable et globale », a encore dit le porte-parole.