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Niger : l’ONU condamne des attaques meurtrières dans la région de Tahoua

Des attaques meurtrières ont été perpétrées samedi 21 mars contre des civils dans la région de Tahoua, au du Niger.
© UNICEF/Juan Haro
Des attaques meurtrières ont été perpétrées samedi 21 mars contre des civils dans la région de Tahoua, au du Niger.

Niger : l’ONU condamne des attaques meurtrières dans la région de Tahoua

Paix et sécurité

L'Organisation des Nations Unies a condamné les attaques meurtrières perpétrées ce weekend au Niger. 

Samedi, des hommes armés non identifiés ont mené plusieurs attaques dans la région nigérienne de Tahoua, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière malienne. Selon un bilan provisoire, au moins 60 civils auraient été tués dans ces attaques.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné ces « attaques méprisables », a déclaré son porte-parole adjoint Fahran Haq, lors d’un point de presse lundi.

Le Niger, comme ses voisins sahéliens du Burkina Faso et du Mali, est confronté à une insécurité croissante et transfrontalière. Les attaques perpétrées ce weekend surviennent moins d’une semaine après une autre attaque commise par des hommes armés non identifié dans la région de Tillaberi, dans l'ouest du Niger, qui a fait 63 morts.

M. Guterres a présenté ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées par ces attaques et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« Le Secrétaire général réaffirme l'engagement des Nations Unies à maintenir son soutien au Niger dans ses efforts pour lutter contre et prévenir le terrorisme et promouvoir la cohésion sociale », a souligné son porte-parole adjoint. 

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a également condamné fermement les attaques survenues dans l’ouest du Niger.

« Le HCR évalue les besoins et se tient prêt à fournir des soins de santé aux personnes affectées ainsi qu’à assurer leur protection, alors que les populations pourraient rejoindre les villes voisines d’Intikane, de Telemces et de Tahoua, où nous fournissons déjà, avec nos partenaires, une assistance humanitaire aux réfugiés, aux déplacés internes et aux personnes vulnérables parmi les communautés d’accueil », a dit un porte-parole du HCR, Boris Cheshirkov.