Cachemire : le chef de l’ONU appelle l’Inde et le Pakistan à un maximum de retenue
![Des Casques bleus du groupe d'observateurs militaires des Nations Unies en Inde et au Pakistan (UNMOGIP) sur la ligne de contrôle qui sépare les deux pays. Des Casques bleus du groupe d'observateurs militaires des Nations Unies en Inde et au Pakistan (UNMOGIP) sur la ligne de contrôle qui sépare les deux pays.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2014/10/20306/image1024x768.jpg)
Cachemire : le chef de l’ONU appelle l’Inde et le Pakistan à un maximum de retenue
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, suit avec inquiétude la situation au Jammu-et-Cachemire et appelle l’Inde et le Pakistan à un maximum de retenue, a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée jeudi.
La position des Nations Unies sur cette région est régie par la Charte des Nations Unies et les résolutions applicables du Conseil de sécurité, a-t-il souligné.
« Le Secrétaire général rappelle aussi l'accord de 1972 sur les relations bilatérales entre l'Inde et le Pakistan, également appelé accord de Simla, aux termes duquel le statut définitif du Jammu-et-Cachemire doit être réglé par des moyens pacifiques, conformément à la Charte des Nations Unies », a ajouté le porte-parole.
Le gouvernement indien a annoncé, lundi 5 août, par décret, la révocation de l’autonomie constitutionnelle de l’Etat du Jammu-et-Cachemire, appelé aussi Cachemire indien.
Le Cachemire indien est revendiqué par le Pakistan depuis la partition de 1947. Il est en proie à une insurrection séparatiste et à des flambées régulières de tension. La partie pakistanaise du Cachemire est revendiquée de son côté par l’Inde.
Le chef de l’ONU s'est inquiété « des informations faisant état de restrictions imposées à la partie indienne du Cachemire, qui pourraient aggraver la situation des droits de l'homme dans la région », a dit son porte-parole.
« Le Secrétaire général appelle toutes les parties à s'abstenir de prendre des mesures qui pourraient affecter le statut du Jammu-et-Cachemire », a-t-il ajouté.