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RCA :  António Guterres s'inquiète de l'escalade de la violence

Des casques bleus en patrouille à Bambari, en RCA. Le 3 avril 2018, un casque bleu mauritanien a été tué lors d'une attaque contre une base de la MINUSCA à Tagbara, une localité située à 60 kilomètres de Bambari.
Photo: MINUSCA
Des casques bleus en patrouille à Bambari, en RCA. Le 3 avril 2018, un casque bleu mauritanien a été tué lors d'une attaque contre une base de la MINUSCA à Tagbara, une localité située à 60 kilomètres de Bambari.

RCA :  António Guterres s'inquiète de l'escalade de la violence

Paix et sécurité

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s'est dit samedi préoccupé face à la violence croissante ces derniers jours en République centrafricaine (RCA), et a regretté la mort de civils et d'un soldat de la paix de l'ONU.

Selon un communiqué publié samedi par le Bureau du porte-parole du Secrétaire général, au cours d'une attaque contre un camp pour personnes déplacées survenue jeudi dans la ville d'Alindao, au moins 37 personnes ont été tuées. L'attaque a été attribuée au groupe rebelle UPC (Union pour la paix en République centrafricaine).

Par la suite, vendredi, une autre attaque visant une base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à Gbambia dans le sud-ouest du pays, s'est soldée par la mort d'un membre tanzanien des forces de maintien paix. L'attaque aurait été perpétrée par le groupe armé Siriri.

Les Casques bleus tentaient de protéger les civils qui cherchaient refuge dans leur camp après une attaque du village de Gbambia. Un soldat de l'armée tanzanienne a été blessé lors de l'attaque et est mort plus tard des suites de ses blessures. 

Le Secrétaire général a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement de la République de Tanzanie.

António Guterres a rappelé que les attaques contre les casques bleus des Nations Unies, ainsi que contre des civils sans défense peuvent constituer des crimes de guerre.

Le chef de l'ONU a appelé les autorités de la République centrafricaine à mener une enquête sur cette attaque et à traduire en justice les responsables le plus tôt possible.