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Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Force de l'ONU à Chypre jusqu'au 31 janvier 2018

Des Casques bleus de l'UNFICYP patrouillent dans le secteur 1 à Chypre (archives).
UNFICYP
Des Casques bleus de l'UNFICYP patrouillent dans le secteur 1 à Chypre (archives).

Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Force de l'ONU à Chypre jusqu'au 31 janvier 2018

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé jeudi de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre jusqu'au 31 janvier 2018.

Adoptée à l'unanimité, la résolution 2369 (2017), reprend pour l'essentiel les dispositions des résolutions antérieures du Conseil de sécurité sur Chypre. Toutefois, la nouvelle résolution prévoit aussi que le Secrétaire général devra « procéder à un examen stratégique de la Force » qui visera essentiellement à établir des conclusions et recommandations concernant la manière optimale de la structurer afin de lui permettre d'exécuter et en rendre compte au Conseil dans un délai de 4 mois.

En outre, après la tenue fin juin à Crans-Montana, en Suisse, de la Conférence sur Chypre, le Conseil, tout en se félicitant de « l'avancée notable des négociations » entre les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs depuis le 11 février 2014, note que la conférence « n'a pas abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale ».

C'est pourquoi, prenant note du document final de la conférence, le Conseil engage les parties concernées à continuer de rechercher un tel règlement « global et durable » sous les auspices de l'ONU.

Comme dans ses résolutions antérieures, le Conseil demande aussi aux dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs d'améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue d'un règlement, notamment en insistant dans les messages publics sur les points de convergence et sur l'avenir et en diffusant des messages plus « constructifs et cohérents ». Il dit espérer que les parties s'accorderont sur des mesures de confiance militaire et sur l'ouverture de points de passage, en vue de contribuer à « l'instauration d'un climat propice à un règlement ».

Enfin, le Conseil de sécurité demande aux deux parties de continuer à mener d'urgence des consultations avec la Force sur la démarcation de la zone tampon et de permettre aux démineurs d'accéder dans ladite zone. La partie chypriote turque et les forces turques devront également rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000, précise-t-il.