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Le chef de l'ONU se félicite que la crise dans la vieille ville de Jérusalem ait été désamorcée

Vue aérienne de Jérusalem. Photo ONU/Rick Bajornas
Vue aérienne de Jérusalem. Photo ONU/Rick Bajornas

Le chef de l'ONU se félicite que la crise dans la vieille ville de Jérusalem ait été désamorcée

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est félicité jeudi de voir que la crise dans la vieille ville de Jérusalem a été désamorcée, conformément au statu quo sur les lieux saints antérieur au 14 juillet.

« Il espère que le dialogue se poursuivra et contribuera à créer une atmosphère de confiance parmi les communautés. Le Secrétaire général demeurera engagé avec toutes les parties prenantes à cet effet », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.

Selon la presse, la police israélienne a annulé, dans la nuit de mercredi à jeudi 27 juillet, toutes les mesures de sécurité qu'elle avait prises récemment sur l'esplanade des Mosquées et qui étaient restées en vigueur sur ce lieu saint. Mardi déjà, le gouvernement israélien avait retiré les détecteurs de métaux controversés, qui avaient provoqué des violences meurtrières.

Mercredi soir, M. Guterres avait appelé de nouveau au calme dans la vieille ville de Jérusalem.

« Je réitère mon inquiétude face à la situation dans la vieille ville de Jérusalem. Il est essentiel de respecter pleinement le statu quo sur les lieux saints antérieur au 14 juillet », avait dit M. Guterres dans une déclaration à la presse.

Le chef de l'ONU s'était félicité du dialogue entre Israël et la Jordanie, conformément au rôle spécial et historique du Royaume hachémite, et avait encouragé la poursuite des discussions sur la manière d'assurer la sécurité des fidèles et des visiteurs.

Le chef de l'ONU s'était dit particulièrement préoccupé par le risque potentiel d'escalade de la violence et avait demandé instamment à tous les dirigeants politiques, religieux et communautaires de s'abstenir d'actes et propos provocateurs, et demandé à Israël de faire preuve de retenue.

Mardi, devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, avait appelé au respect du statu quo de 1967 concernant les lieux saint de la vieille ville de Jérusalem, pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne tourne à la « guerre de religions ».