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A Crans-Montana, la Conférence sur Chypre se termine sans accord sur la réunification

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers sur Chypre à Crans-Montana.
ONU/Jean-Marc Ferré
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers sur Chypre à Crans-Montana.

A Crans-Montana, la Conférence sur Chypre se termine sans accord sur la réunification

Les pourparlers inter-chypriotes organisés depuis 10 jours en Suisse, se sont conclus sans accord sur la réunification de l'île, a annoncé le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans la nuit de jeudi à vendredi.

« J'ai le profond regret de vous informer que, malgré l'implication et l'engagement très forts de toutes les délégations et des différentes parties - les délégations chypriotes grecque et turque, la Grèce, la Turquie, le Royaume-Uni et l'Union européenne en tant qu'observateur - et, bien sûr, l'équipe des Nations Unies, la Conférence sur Chypre a été clôturée sans qu'un accord ait été conclu », a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse organisée vendredi dans les premières heures du matin.

« La conférence est close. Cela ne signifie pas que d'autres initiatives ne peuvent être pas développées pour résoudre le problème de Chypre », a souligné le chef de l'ONU qui était revenu à Crans-Montana mercredi. « Mais cette conférence est close, malheureusement, sans résultat », a-t-il confirmé, tout en souhaitant « bonne chance » à tous les Chypriotes du nord et du sud de l'île.

M. Guterres a rappelé que les Nations Unies jouent un rôle de « facilitateur » et qu'elles sont toujours à la disposition des parties désireuses d'aboutir à un accord, « si tel serait le cas ». Le Secrétaire général a tenu à souligner que l'équipe de négociations onusienne dirigée par son Conseiller spécial pour Chypre, Espen Barth Eide, « a tout fait pour rapprocher les positions des différentes délégations ».

Mais pour le chef de l'ONU, une « distance encore importante entre les délégations », sur un certain nombre de questions n'a pas permis de trouver une solution à la division de Chypre qui selon lui « n'a que beaucoup trop duré ».